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Jack Miller

Jack Miller comptait bien faire de ce Grand Prix de Saint Marin son affaire, en partant qui plus est d’une pole position qui n’avait plus été sienne en MotoGP depuis près de quatre ans. Mais l’Australien est parti à la faute dans un virage 4 où il s’était pourtant promis d’être prudent. Il est reparti avec sa Ducati blessée pour vivre une étrange expérience jusqu’à l’arrivée de cette épreuve à Misano…

Jack Miller n’a plus rien à perdre dans cette saison MotoGP qui est sa dernière sous l’auvent officiel Ducati. Il a déjà un contrat KTM en poche pour les deux prochaines années, mais il veut fermer cette période rouge de sa carrière sur une bonne note. Il s’est déclaré en lice pour finir le championnat sur le podium, un objectif qui s’est éloigné après cette dernière course à Misano à la suite d’une chute en entame d’une compétition qu’il menait pourtant. Il explique : « j’ai poussé pour m’éloigner du peloton ou du moins pour briser le groupe. Ça se passait plutôt bien jusqu’à ce que j’entame mon deuxième tour. »

A ce moment, l’Australien est allé un peu large au virage 3 et il est entré dans le virage 4 avec plus de vitesse que d’habitude. Il a touché le vibreur et la moto est devenue instable. « Je savais que j’étais à la limite. Aux essais, j’ai été capable de tenir à chaque fois, mais cette fois, l’avant s’est couché« , décrit-il. Le pilote Ducati a glissé sur l’asphalte vers la zone de dégagement dans le gravier où tous les espoirs de la première victoire de la saison ont disparu.

Jack Miller

Jack Miller : « j’ai vu les temps de deux de devant dans le dernier tour et j’en ai mouillé mon pantalon »

Pourtant, la course Moto2 avait déjà montré que ce seul virage causait des problèmes. « J’ai vu la course, Pasini et Vietti sont tombés là. J’ai pensé : ‘Ne fais pas ça’ – mais oui, ça arrive parfois. » Le pilote de 27 ans a vu des conditions d’adhérence étonnamment faibles comme déclencheur de sa chute. « Je ne sais pas pourquoi, peut-être à cause de la température élevée« , s’interroge-t-il.

Bien que Miller ait continué la course par la suite, il a atteint l’arrivée à une lointaine 19e place, à plus de 50 secondes de son coéquipier et vainqueur de la course Francesco Bagnaia. « Piloter ces monstres sans frein arrière et sans aileron d’un côté de la moto est assez difficile« , sourit-il. Et pourtant, la moto et l’adhérence étaient bonnes : « bien sûr, c’est décevant d’avoir chuté, mais nous emportons les choses positives avec nous et attaquerons à nouveau lors de la prochaine course. »

« Je ne dis pas que j’aurais gagné« , dit cependant le triple vainqueur du MotoGP. « Les deux devant… J’ai vu leur temps dans le dernier tour et j’en ai mouillé mon pantalon… 1’31.9, 1’31.8 dans le dernier tour, avec des pneus vieux de 27 tours, c’était impressionnant. C’était aussi rapide que mon tour de pole. Ils ont vraiment poussé. Dans tous les cas, il vaut mieux ne pas penser aux occasions manquées  » termine-t-il.

Comme toujours, Jack Miller a parlé clairement

MotoGP Misano J3 : classement

Misano

Crédit classement motogp.com

 

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