Ce samedi 18 septembre 2021, Jack Miller a répondu aux questions des journalistes depuis le Misano World Circuit Marco Simoncelli, au terme de la deuxième journée du Gran Premio Octo di San Marino e della Riviera di Rimini.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote australien, qui a assuré le doublé en qualifications pour le compte de Ducati en signant le deuxième meilleur temps.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Jack Miller sans la moindre mise en forme.
Jack, vous êtes dans une situation idéale pour tenter de remonter sur le podium. Au-delà de votre deuxième place en qualifications, vous semblez à l’aise aussi bien sur le sec que sur le mouillé…
« Je me sens en effet bien dans ces deux types de conditions, et je dois dire que cela me donne confiance pour demain. Néanmoins, je ne pense pas avoir couvert suffisamment de tours sur le mouillé pour pouvoir être certain d’avoir bien compris le fonctionnement des pneus et de pouvoir dire quelle est la meilleure combinaison à retenir. »
« Certains gars se sont montrés vraiment solides avec le pneu medium cet après-midi, alors que nous nous avons préféré recourir au pneu soft usé. Il faut que nous étudions cela plus en détails. Cela dit, je n’ai pas un excellent passif sur ce circuit, donc j’espère bien rompre cette mauvaise série demain. »
« Je me sens bien à la fois sur le sec que sur le mouillé »
Êtes-vous confiant dans le fait d’avoir éradiqué les problèmes que vous avez rencontrés en Aragón ?
« C’est un problème très spécifique qui nous a affectés là-bas, cela ne devrait pas se reproduire cette fois-ci. »
Il y a eu énormément de moustiques sur le circuit aujourd’hui. Vous en avez même eu un dans l’œil. Est-ce que cela vous a gêné ?
« J’en ai reçu un dans l’œil, c’est un fait… Et cela m’a gêné pendant quelques tours. Ils étaient par grappes et localisés en certains endroits du circuit. Même lors de mon meilleur tour j’en ai eu un qui est passé dans mon casque. »
Vous avez effectué la majeure partie des FP4 avec le pneu soft à l’arrière. Est-ce que vous allez conserver ce choix lors de la course si celle-ci est disputée sur le sec ?
« J’ai utilisé le medium lors d’une partie des FP1, et ce n’était pas trop mal, il fournissait un niveau de performance assez régulier, aussi régulier qu’il puisse l’être en tout cas sachant que les températures étaient froides et que la piste n’était pas encore gommée. »
« Mais aujourd’hui notre plan était d’utiliser le pneu soft à partir des FP3, simplement pour récolter des informations sachant que c’était le pneu que nous avions utilisé l’an passé. Nous voulions en effet savoir quel était son niveau d’usure, et où se situait ce dernier. Nous avons récolté toutes ces informations, et à présent nous devons regarder cela dans le détail et prendre une décision à partir de là. »
Demain, va-t-on assister à une course « à la Jack Miller » ou bien à une véritable course d’équipe ?
« Je fais toujours des courses « à la Jack Miller »… On va bien voir comment se déroule l’épreuve. Pecco devrait avoir un meilleur rythme, tout du moins sur le papier. C’est probablement l’un des plus forts sur la piste. Je pense qu’il est trop tôt pour se poser ce type de questions. Il faut vraiment voir comment va se dérouler l’épreuve, où nous sommes, quelles sont les conditions et comment la moto se comporte. »
Il y a eu beaucoup d’accidents aujourd’hui, et ce dans toutes les catégories. Est-ce que vous avez une explication à cela ?
« On a en effet vu deux drapeaux rouges en Moto3 ce matin, ainsi que pas mal d’accidents, notamment en qualifications. Par la suite cela a été la même chose à la fois en Moto2 qu’en MotoGP. Cela arrive parfois, comme sur ce weekend où la pluie réduit notre temps de roulage sur le sec, alors que nous devons tout de même attaquer quoiqu’il arrive. »