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Fabio Quartararo Misano

Les jours se suivent et se ressemblent chez Yamaha. On avance à reculons ; l’usine apporte des pièces, mais celles-ci sont déclinées par les pilotes. À Barcelone, on vit « El Diablo » renaître en course avec l’utilisation d’un package 2022, et à Misano, Fabio Quartararo refuse désormais la nouvelle « amélioration » aérodynamique, à moins qu’il ne s’agisse là d’une régression. Bref, tout cela se matérialise, pour les deux hommes aux 13e et 14e places, par un passage en Q1.

C’est dans les colonnes de GPOne que l’on retrouve Fabio Quartararo à l’issue de cette première journée à Misano. « Nous avons essayé deux fois le pack aéro et des nouveaux réglages, mais je ne m’attendais pas à faire mieux en termes de temps. Au total, nous avons perdu deux runs pour essayer cette amélioration, mais les ingénieurs le voulaient » déclarait-il à l’instant. Une remarque quelque peu surréaliste, mais chez Yamaha, difficile de comprendre quoi que ce soit. On sent qu’il n’était pas très chaud pour ces essais impromptus : « Nous avons raté notre chance, nous aurions dû nous concentrer pour passer directement en Q2. Nous voilà en Q1, ce qui compromet nos courses. » Cette année plus que jamais, les qualifications comptent tant pour la position dans les premiers virages que pour éviter de se faire découper au milieu du peloton.

 

 

Voici pourquoi il désire ne pas conserver ce nouveau carénage : « Le ressenti est totalement différent. Je pense que ça pourrait être une bonne option, mais il faudrait beaucoup plus de temps pour l’essayer. Il est bien plus gros. Nous perdons encore plus de puissance, qui est déjà l’un de nos points faibles. » Depuis quelques saisons, Yamaha a un drôle de sens de l’amélioration… qu’il faudra absolument corriger pour 2024, une année charnière.

Pensez-vous que Fabio Quartararo peut retourner la situation et passer, tout de même, en Q2 ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Practice au Grand Prix de Saint-Marin à Misano : 

 

Misano

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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