Ce jeudi 16 septembre 2021, Joan Mir a répondu aux questions des journalistes depuis le Misano World Circuit Marco Simoncelli, en prélude au Gran Premio Octo di San Marino e della Riviera di Rimini.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote espagnol, auteur d’un podium la semaine dernière en Aragon mais qui reste relégué encore à 57 points de Fabio Quartararo au championnat.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Joan Mir sans la moindre mise en forme.
Joan, vous avez semblé assez déçu de votre troisième place obtenue lors de la dernière manche en Aragón. Pour autant, c’était sans doute le meilleur résultat auquel vous puissiez espérer sur cette course. Nous sommes ce weekend à Misano, un circuit sur lequel vous avez bien figuré l’an passé, pensez-vous avoir une meilleure chance de briller cette fois-ci ?
« Je ne sais pas, on va bien voir quelles sont mes sensations sur la moto ce weekend. J’ai pris beaucoup de plaisir l’an dernier sur cette piste au cours des deux manches qui s’y sont disputées. Il nous avait cependant manqué un peu de vitesse sur un tour. Mais nous allons nous concentrer sur cette course pour tenter de faire le même pas en avant que nous avons pu faire en Aragon. Cela va être difficile d’à nouveau nous battre pour le podium ici, mais nous allons essayer de bien figurer. La moto devrait bien fonctionner et nous avons différentes choses à essayer, donc on va bien voir. »
Vous n’avez pas utilisé le ride height device de Suzuki en Aragón. Est-ce que ce dispositif va faire son retour sur votre moto ce weekend ?
« Nous devons encore travailler sur cet élément. Il est certain qu’avec lui nous gagnons beaucoup au niveau de l’accélération, mais nous perdons aussi beaucoup dans les phases de freinage. Nous avons donc besoin d’une évolution sur ce point, et nous allons bien voir ce que l’équipe va faire. Ce serait bien en effet de conserver ce gain à l’accélération, sans pour autant perdre du temps dans d’autres secteurs. »
Vous avez déclaré la semaine dernière que vous pilotiez mieux que jamais. Mais à quel point avez-vous besoin d’un support supplémentaire de Suzuki pour parvenir à vous battre pour la victoire ?
« Si vous faites allusion à la possibilité pour Suzuki d’avoir une équipe satellite, il est certain que ce serait une grande aide dans le sens où nous pourrions bénéficier de plus d’informations. Quand vous n’avez que deux pilotes, si l’un d’entre eux n’est pas dans un bon jour, alors vous manquez cruellement de données. Il est clair qu’une équipe supplémentaire permettrait à Suzuki de muscler son niveau de jeu. »
« Après avoir dit cela, si Suzuki a décidé de ne pas avoir d’équipe satellite, c’est qu’il y a bien une raison. Il peut être plus efficace de concentrer tous ses efforts sur seulement deux motos que de se disperser sur quatre. Je peux comprendre la position de Suzuki, et s’ils pensent que c’est mieux d’attendre avant d’avoir une autre équipe, je suis d’accord avec eux. »
« Une équipe supplémentaire permettrait à Suzuki de muscler son niveau de jeu »
Si vous parvenez de nouveau à vous battre pour la victoire, attendez-vous de votre coéquipier qu’il vous prête main forte ?
« Une aide est toujours la bienvenue, mais il faut que ce soit dans une situation spécifique. De toute façon je pense que Fabio Quartararo est trop loin au championnat pour pouvoir songer à une quelconque stratégie de ce type. Mais si ce type de situation venait à se présenter, je pense en effet pouvoir compter sur l’aide d’Álex Rins, cela ne fait aucun doute. »
Quel est votre plan pour les deux journées d’essais prévues après le Grand Prix ? Est-ce que vous allez travailler sur des points en particulier, avec toujours le championnat en tête, ou bien en vous tournant désormais vers 2022 ?
« Nous avons quelque chose pour 2022 qu’il va être important d’essayer. Mais nous devons garder la priorité sur cette année. Il faut que nous terminions cette année de la meilleure façon dont nous pouvons. Nous devons obtenir de bons résultats et passer ce cap qui nous fait encore défaut pour l’instant. »