Ce jeudi 16 septembre 2021, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le Misano World Circuit Marco Simoncelli, en prélude au Gran Premio Octo di San Marino e della Riviera di Rimini.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français qui mène toujours le championnat avec 53 points d’avance sur Francesco Bagnaia et 57 sur Joan Mir.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement en anglais, tutoiement en français).
Cela n’a finalement pas été le résultat que vous escomptiez en Aragón mais vous arrivez en confiance ici à Misano après de solides prestations les années passées…
Fabio Quartararo : « Oui, bien sûr, car quelque chose s’est mal passée à Aragón. Nous avons tout analysé et tout est plutôt clair, donc c’est bien d’avoir une course dans la foulée ici afin d’oublier un peu la semaine dernière et de savoir ce que nous devrons faire l’année prochaine ou la prochaine fois que nous irons à Aragón. Ici, oui, c’est l’un des endroits que j’adore vraiment. L’année dernière, nous y avons eu quelques problèmes mais cette année, avec la nouvelle moto, je me sens bien plus en confiance pour un très bon résultat. »
Et concernant la météo, il semble que cela puisse être mitigé…
« Le temps sera le même pour tout le monde donc bien sûr j’essaierai de faire de mon mieux, mais j’espère que le soleil restera présent jusqu’à dimanche soir. »
Michelin a prolongé le contrat avec Dorna. Que devraient-ils améliorer ?
« Nous en avons parlé lors de la commission de sécurité à Aragón, et de mon côté je pense que les pneus sont très performants : Nous pouvons être très rapides ! Comparé à 2019, je pense que la constance est bien meilleure, mais il est vrai qu’il peut arriver que vous ayez un pneu étrange durant le weekend, parfois lors des essais mais parfois aussi en course. Donc selon moi, ce que nous avons dit concernait davantage la qualité pour être toujours la même. Pour moi, les pneus fonctionnent super bien et je suis super content de ça, mais il y a juste ce point qui doit être amélioré. »
Vous dîtes que vous avez analysé ce qui s’est passé Aragon. Pouvez-vous l’expliquer et comment pouvez-vous être certain que cela ne se reproduise pas ?
« Le problème pour nous ne concernait pas un pneu défectueux. Il s’est passé quelque chose en course : La température et la pression initiales étaient trop hautes. Mon erreur est toujours de beaucoup forcer à Aragón et durant la course je n’avais vraiment pas d’adhérence, à l’avant et à l’arrière, pour ralentir la moto et à l’accélération. C’est ce que nous avons analysé et je pense que c’est une bonne leçon pour la prochaine fois où nous irons à Aragón. Maintenant, nous sommes dans une situation totalement différente mais c’était bien de clarifier et d’être clair avec l’équipe pour le futur. »