Le test PCR est le genre du sujet avec lequel on ne rigole pas dans le paddock des Grands Prix. Parce que la crise sanitaire perdure et qu’elle peut à tout moment notifier la fin des festivités pour un championnat du monde, l’univers des Grands Prix a établi des règles de vie et d’accès strictes qui passent par une bulle et une jauge sanitaire, des gestes barrières, des translations contrôlées, et, avant toute chose, un test PCR négatif datant de 72h00. Mais ce à quoi les organisateurs, officiels et autres promoteurs n’avaient pas pensé, c’est que l’un des leurs serait animé par une intention de gruger. Une candeur et une innocence qui viennent de tomber à Misano.
Le second Grand Prix organisé à Misano cette saison se fera avec un effectif de moins dans un team Avintia qui se refaisait pourtant une réputation par ses résultats, et qui vit ses derniers meetings avant de laisser la place à l’équipe VR46. Un mécanicien de la structure managée par Ruben Xaus a ainsi été confondu de fraude au règlement sanitaire du paddock en tentant d’y accéder avec un test PCR falsifié. En d’autres termes, les dates de son test n’étaient en fait pas les bons.
Le paddock va renforcer ses contrôles
C’est l’association des teams IRTA qui a signalé l’infraction en toute transparence ce qui a été repris par Mororsport. Si elle parle d’un cas isolé, elle précise néanmoins que des contrôles renfoncés sur cette thématique seront faits durant les trois derniers rendez-vous de la saison. Pour une discipline qui revendique 21 Grand Prix dans son calendrier 2022 à travers le monde, c’est un enjeu de crédibilité vis-à-vis des autorités qui ont accepté de l’accueillir. Pour celui qui s’est fait prendre, son exclusion pour les trois dernières épreuves a été prononcée, mais une punition plus grave peut aussi être, plus tard, envisagée.
