Andrea Dovizioso en rigole toujours. Il n’est nullement dans le coup et ça fait deux fois de suite à Misano. Et pourtant, il se dirige vers Barcelone en tant que leader du championnat. Certes, ça ne tient qu’à un fil, mais celui qui envisage le chômage en 2021 est bel et bien en tête de la course au titre…
Le sort a en ce moment à la bonne un Andrea Dovizisoso qui est presque gêné de se retrouver en tête du championnat au vu de son niveau actuel de performance. Mais il est bel et bien leader du classement général à mi-saison. Pourtant, la physionomie de son Grand Prix d’Emilie Romagne comporte tous les aspects d’une procession déprimante. Ainsi, il s’est élancé dixième, a perdu des places au départ et ne doit son huitième rang qu’aux abandons devant lui… Mais c’est suffisant pour mener encore la danse d’un point devant Quartararo et Viñales alors que Mir n’est qu’à quatre longueurs !
« Nous travaillons dur, nous travaillons dur mais nous avons du mal à régler les détails » commente Dovi. « La course a été un désastre, j’ai perdu des positions dans les premiers virages à cause d’erreurs d’autres pilotes. Je me sentais mieux, mais je n’avais pas le rythme pour récupérer, même si c’était mieux que Misano 1. Si j’avais mieux commencé j’aurais certainement eu un meilleur rythme, mais pas en phase avec le rythme de « Pecco » Bagnaia. Il tire le meilleur parti des pneus ».
« Ce qui se passe autour peut influencer »
« Je suis concentré, alors ce qui se passe autour peut influencer. J’essaie toujours de donner le meilleur de moi-même et nous devons mieux comprendre comment utiliser la moto. C’est un championnat étrange, encore plus étrange que les précédents, nous sommes tous très proches et si vous partez de derrière c’est difficile de récupérer, à moins d’avoir le rythme de Mir. Notre problème est de ne pas être prêt dans les premiers tours et aussi en qualifications, quand il y a plus de potentiel que le pneu » analyse le triple vice-champion du monde.
Il termine sur certains commentaires qui sont venus à ses oreilles : « la comparaison entre moi et Bagnaia et moi et Lorenzo en 2017 est un peu intense. Je mène le championnat alors que Jorge Lorenzo ne rapportait pas d’excellents résultats. Pecco cette année est le seul à pouvoir profiter des pneus, alors que les autres pilotes Ducati sont souvent derrière moi ».
« Nous avons nos chances, nous sommes à mi-chemin et même si nous ne sommes pas rapides, nous y sommes. Nous travaillons très dur ». Dovizioso espère en des jours meilleurs. Il est déjà en position pour en profiter…
MotoGP Misano 2 J3 : classement
