Jack Miller, en donnant la leçon au terme d’une journée pluvieuse du second Grand Prix de l’année à Misano, a rappelé que, dans les sports mécaniques, c’est dans les conditions difficiles que l’on reconnait le meilleur matériel. Une affirmation d’autant plus importante que la piste humide du tracé d’Emilie Romagne a consacré les performances des motos européennes au détriment des japonaises. Car à lire la liste des battus, ce n’était pas une question de pilotes. Mais bien de matériel…
Jack Miller aime la pluie qui lui a déjà apporté beaucoup, de satisfactions dans sa carrière. Mais à Misano, affronter ces conditions sur une Ducati, c’est un plaisir décuplé. En tête de la hiérarchie au terme de ce vendredi humide à Misano, l’Australien ne cache pas son bonheur avec qui plus est cette analyse référence qui fait mal à la concurrence extra-européenne : « nous avons plus d’adhérence mécanique. J’ai parlé avec Andrea Dovizioso. Il est l’un des meilleurs pilotes sous la pluie, il l’a montré régulièrement avec la Ducati. Mais avec la Yamaha, il est à la traîne. Je pense que non seulement nous avons plus d’adhérence. Nous avons également le meilleur package global ».
Jack Miller : « nous avons de bons retours de la moto«
Gigi Dall’Igna appréciera certainement cette évaluation et cette référence. Mais il y a aussi tout e même le pilote, et Jack Miller est comme un poisson dans l’eau quand, justement, elle tombe du ciel : « bien sûr, cela joue aussi un rôle », glisse l’Australien. « Mais nous avons de bons retours de la moto. Il est plus facile de réagir et nous pouvons donc mieux rattraper les embardées ».
Malgré les conditions, ce n’était pas une journée perdue pour Miller. Il déclare : « nous ne savons pas comment le temps va évoluer. Bien sûr, ce n’était pas le jour le plus utile, mais il faut quand même sortir. C’est pourquoi je pense que c’était bien de faire un tour ».
MotoGP Misano-2 J1 : chronos
Crédit Classement : Motogp.com
