Ce jeudi 21 octobre 2021, Pecco Bagnaia a répondu aux questions des journalistes depuis le Misano World Circuit Marco Simoncelli, en prélude au Gran Premio Nolan del Made in Italy e dell’Emilia-Romagna.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote italien, actuel deuxième au championnat.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Pecco Bagnaia sans la moindre mise en forme.
Pecco, vous êtes actuellement deuxième au championnat, et vous êtes sur une série de plusieurs podiums. Nous sommes ce weekend de retour à Misano, où vous avez décroché une formidable victoire il y a un mois. Malgré cela, vous avez 52 points de retard sur Fabio Quartararo. Est-ce que cet écart est de nature à vous libérer de toute pression, ou bien à l’inverse vous allez tout faire pour l’emporter ?
« La seule chose que je puisse faire c’est de gagner pour essayer de rester le plus longtemps possible en lice pour le titre. Nous savons tous que 52 points, cela représente un gros écart. Mais je vais quand même essayer. C’est encore possible donc nous n’allons pas baisser les bras. Les conditions vont être différentes ce weekend, car il va peut-être pleuvoir vendredi et samedi, ce qui va perturber la préparation de course. Il faut que je donne le maximum ce weekend pour essayer de faire quelque chose. »
Quelle que soit l’issue finale du championnat, vous aurez mené une fin de saison incroyable. Vos résultats cette saison ont-ils dépassé vos attentes ?
« Notre ambition est bien sûr de progresser constamment. Mais si je regarde mon évolution depuis mon arrivée en MotoGP, je dois bien admettre que je ne prévoyais absolument pas de me battre pour le championnat dès cette année, pour la simple et bonne raison que j’avais rencontré beaucoup de difficultés les saisons précédentes et que je m’étais cassé le tibia l’an dernier. »
« L’idée cette année était donc simplement de poursuivre ma progression. Mais après la pause estivale nous avons réalisé un vrai bond en avant, et lors des dernières courses cela a encore été le cas. Au final je suis content du travail que nous réalisons cette saison, mais ce qui est sûr c’est que nous pouvons faire encore mieux l’an prochain. »
« Nous pouvons faire encore mieux l’an prochain »
Pensez-vous que le calendrier provisoire pour la saison 2022, qui comprend pour l’instant 21 épreuves, va être plus difficile à ingurgiter que l’actuel ?
« C’est un programme qui a l’air sympa, mais il faut encore être sûr que nous allons pouvoir aller au Japon, en Malaisie ou bien encore en Australie. Concernant l’Indonésie nous allons voir ce que ça donne avec le Superbike le mois prochain. »
« Si vous regardez le Formule 1, ils ont un calendrier à 23 courses, mais même avec notre calendrier actuel en MotoGP nous n’avons pas beaucoup de temps pour nous reposer, tout en sachant que courir sur une MotoGP est plus stressant. Avoir plus de courses n’est donc pas une bonne chose pour nous. »
Que pensez-vous de l’engagement de Ducati en MotoE ? Seriez-vous disposé à rouler sur une moto électrique fournie par la marque l’an prochain ?
« Ducati sait faire de bonnes motos, et pour moi ce serait intéressant de voir ce type de développement. Cela étant, je ne sais pas si j’aimerais en piloter une. »