Ce jeudi 21 octobre 2021, Andrea Dovizioso a répondu aux questions des journalistes depuis le Misano World Circuit Marco Simoncelli, en prélude au Gran Premio Nolan del Made in Italy e dell’Emilia-Romagna.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote italien, qui aborde son troisième weekend de course depuis son retour à la compétition cette saison, au sein du Petronas Yamaha SRT.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Andrea Dovizioso sans la moindre mise en forme.
Andrea, vous êtes toujours dans un processus d’apprentissage avec votre moto et votre équipe, mais là nous revenons à Misano, sur un tracé où vous avez déjà réalisé une course et mené deux journées d’essais privés. Dans ces conditions, est-ce que vous vous attendez à être encore loin de votre plein potentiel ou plutôt à vous en rapprocher ?
« Je ne sais pas vraiment, mais je pense que cela va sans doute aider. Le fait d’avoir deux courses sur la même piste, c’est quelque chose de plutôt positif, même si Misano n’est pas vraiment le tracé que j’apprécie le plus. C’est assez difficile pour moi car je ne suis pas aussi performant que les autres pilotes dans les phases d’accélération. »
« Mais je suis quand même positif à l’approche de ce weekend, même s’il va falloir prêter attention à la météo, la pluie ainsi que le vent. Concernant les pneus je pense que cela va être très similaire. Après, il va falloir voir comment se comporte le pneu soft, car lors de la première course qui a eu lieu ici il ne s’était pas très bien comporté. »
« Il va falloir faire attention à la météo »
Le calendrier provisoire de la saison 2022 a récemment été rendu public, et il comprend 21 courses. Il y a quelques années, une bonne partie des pilotes considérait que le nombre de courses par saison ne devrait pas excéder 20, mais voilà maintenant que cette limite est en passe d’être dépassée. L’une des conséquences de cette profusion de courses est la durée réduite du temps consacré aux essais privés. Pensez-vous que cela représente un gros problème, et que le rôle de pilote essayeur puisse par voie de conséquence reprendre du galon ?
« Si vous regardez du point de vue des organisateurs, il est évident que le fait d’avoir plus de courses, c’est mieux. Mais du point de vue des pilotes, nous préférerions avoir plus d’essais en début de saison avant de commencer la compétition. Mais nous n’avons pas vraiment le pouvoir pour influencer ces décisions, et ce n’est de toute façon pas notre boulot. Si cela ne tenait qu’à moi, je ferais trois séances d’essais lors de la présaison, et pas seulement deux, ainsi que trois autres séances après certaines courses, tout en limitant le calendrier à 19 épreuves, ce qui est déjà beaucoup. »
Depuis votre arrivée en MotoGP [en 2008], est-ce que vous avez noté une évolution au niveau des dimensions des motos qui vous étaient confiées ?
« Pas vraiment, je pense que le changement se situe essentiellement dans la répartition des masses sur la moto : Où est localisé le carburant etc, mais pas vraiment de changement en ce qui concerne les dimensions de la moto. »