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Fabio Quartararo avait commencé sa saison sur les chapeaux de roues avec deux victoires consécutives sur le site de Jerez qui lançait, avec ces deux doses, la compétition MotoGP du monde d’après. Yamaha réalisant en même temps d’abord le doublé, puis le triplé, on s’attendait à voir le Français dérouler ensuite, et d’autant plus que Marc Marquez s’était mis hors-jeu. Hélas, la M1 a plutôt avoué ses faiblesses, et même de sérieux soucis de fiabilité. Les trois rendez-vous suivants ont mis le pilote Petronas sous l’éteignoir, mais il a eu de la chance dans son malheur : aucun patron n’en a profité pour se révéler et faire la course en tête. Reste qu’il va falloir, dès Misano, redresser la barre…

Ce mois de septembre promet d’être décisif pour les espoirs de titre de Fabio Quartararo. Les trois dernières épreuves ont été inquiétantes pour Yamaha au point que le maintenant fragile leader du championnat a envoyé un cahier de doléances à Iwata. Et il y a de quoi : parfois, elle ne freine pas, souvent elle n’exploite pas comme il faut le pneu arrière et, surtout, son moteur vit avec une faiblesse structurelle : ses soupapes. L’allocation des cinq moteurs à l’année est dans le dur, et il faut aux ingénieurs japonais jouer avec le feu pour tenir jusqu’au terme de cette campagne… Et même peut-être la suivante.

Suzuki va-t-il connaître son heure ?

Fabio Quartararo, l’a déjà dit : tout ne sera sans doute pas résolu à Misano ce week-end. Ce qui veut dire mon plus pour le meeting suivant et ensuite à Barcelone. Car ce sont trois Grands Prix en trois semaines qui vont se succéder. Un vrai couperet. En 2019, les quatre Yamaha, avec Quartararo à leur tête, suivaient le vainqueur Marc Marquez sur les bords de l’Adriatique. Et pour cette fois ?

On ne sait et d’autant moins que les Ducati peuvent faire des étincelles tout comme les KTM qui connaissent déjà le nouvel enrobé pour y avoir fait des tests avec ce diable de Dani Pedrosa. Mais c’est du côté de Suzuki que l’on sent une soif inextinguible de revanche. Le paddock reconnaît la nouvelle GSX-RR comme la moto la plus réussie. Elle a gardé ses qualités de négociatrices en virages tout en augmentant sa vélocité en ligne droite.

Jusque-là, ses pilotes ont manqué de réussite, mais ne lâchent pas l’affaire. Parmi eux, un Joan Mir qui pourrait bien mettre dans les cordes son équipier Alex Rins pour de bon. Un nouveau challenger se révélera-t-il dès ce sixième round ou le leader Fabio Quartararo reprendra-t-il sa marche en avant ? Cette saison est décidément incroyable… Pendant ce temps, Marc Marquez

Classement championnat MotoGP avant Misano 1 : 

 

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