Le pilote Suzuki tire un bilan plutôt positif de sa découverte de la catégorie reine, bien que certains points restent à améliorer pour l’an prochain.
Joan Mir n’aura pas connu une première année en MotoGP facile, avec des premiers Grands Prix qui lui ont donné du fil à retordre. Malgré une huitième place encourageante au Qatar, il n’a cessé d’enchaîner malchance et erreurs par la suite, jusqu’à vivre des situations inattendues. On se souvient en effet de sa chute dans le tour de chauffe au Mans, ou de son abandon forcé en Argentine en raison d’un problème mécanique, une première dans sa jeune carrière. Un départ volé aux États-Unis s’était également ajouté à la liste.
Et puis à partir de Barcelone, il est parvenu à redresser la barre et à évoluer bien plus aux avant-postes. Dès lors, il a terminé neuf courses sur les onze dans le top 10, avec une cinquième place comme meilleur résultat en Australie. Il termine ainsi 12e du Championnat et deuxième meilleur rookie, derrière Fabio Quartararo, de quoi se montrer satisfait. Toutefois, le pilote Suzuki sait qu’il lui faudra travailler dur l’an prochain, et notamment sur les qualifications s’il veut espérer pouvoir viser le podium.
« Cela a été une saison difficile avec une grosse blessure. Au final je la résumerais en disant « du potentiel mais de la malchance » », a-t-il commenté. « Nous avons montré à de nombreux essais et même durant certaines courses que nous avions le rythme pour nous battre dans le top 3 mais ensuite nous avons toujours dû revenir de derrière (sur la grille) et dans cette catégorie nous sommes tous très proches et faire la différence est difficile. C’est ce sur quoi nous devons progresser. »
« Je suis un rookie, j’ai dû apprendre beaucoup de choses et il me reste encore beaucoup à apprendre. Mais ce que nous avons fait avec l’équipe c’est d’adapter la moto à mon style de pilotage et moi, de m’adapter à la façon de piloter une MotoGP afin d’être plus compétitifs. Nous avons particulièrement bien travaillé sur ce point. »