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Jack Miller Qatar

A présent en habit de lumière écarlate de l’usine Ducati, Jack Miller avait prévenu, qu’à présent, il était condamné à faire des résultats à la mesure de son nouveau statut au sein de la marque de Borgo Panigale. Durant l’intersaison il a montré qu’il pouvait assurer cette mission en se révélant frais d’esprit et véloce sur la piste de Losail. Puis la compétition a vraiment commencé et tout s’est comme enrayé. La sérénité semble partie et voilà que le physique, déjà, faiblit. Au point qu’avant la prochaine manche à Portimao, dans deux semaines, il pourrait passer sous le bistouri…

Jack Miller ne peut partir ravi du Qatar après avoir enregistré deux places de neuvième consécutivement en deux Grands Prix. Au passage, si Ducati peut se targuer de voguer vers l’Europe avec un des ses pilotes leaders au championnat, il faut signaler qu’il s’agit d’un Johann Zarco  évoluant au sein de l’équipe satellite Pramac. Une écurie qui a éclipsé la structure officielle lors du Grand Prix de Doha, tant lors des qualifications que lors de la course.

Enfin, sur un terrain pratiquement taillé pour sa GP21, la firme italienne n’a remporté aucune des deux occasions que le calendrier MotoGP lui offrait. La concrétisation a été l’apanage de l’usine Yamaha qui, cependant, voit ses points partagés entre ses deux pilotes.

La suite des événements dira si Ducati, en rouge, a raté une occasion, voire, même, s’il faut s’inquiéter de ce déroulé à Doha. Sur Jack Miller, celui avec qui il a eu maille à partir sur les réseaux sociaux le mois dernier, soit Jorge Lorenzo, a commenté dans son émission 99 secondes : « Miller a été une déception, c’est le moins bon des Ducati GP21. Je l’ai vu très verveux lors de la FP4, je l’ai vu très nerveux en course, il lui manque quelque chose ».

Comme symbole de cette nervosité et de ce manque, Por Fuera met en exergue l’incident avec Joan Mir : « je n’ai pas aimé ce qui s’est passé entre Miller et Mir et la façon dont Jack a géré la situation. Il l’a regardé plusieurs fois de côté et il savait donc exactement où Mir était mais il ne s’est pas préoccupé de lui ni, du fait qu’il revienne sur la piste. Il n’a pas bougé et ils se sont accrochés. Mais ça s’est bien terminé ».

Miller : « la chirurgie pourrait être une option »

Jack Miller donne aussi de ses nouvelles. Et elles ne respirent pas la joie : « j’ai commencé à souffrir dans mon avant-bras droit », a-t-il déclaré dans son blog, « et dans les quatre derniers tours, je n’ai même pas senti le levier de frein ». En termes techniques, ce trouble est appelé syndrome des loges.

« J’en ai aussi un peu souffert la semaine dernière, mais cette fois, c’était pire », poursuit Jackass. « Je ne veux pas courir comme ça, alors je dois faire quelque chose. Nous devons comprendre les raisons et résoudre le problème cette semaine ». L’Australien s’est rendu à Barcelone, où il sera soumis à des contrôles à l’hôpital Dexeus. L’hypothèse la plus radicale est cependant celle de l’opération chirurgicale. « La chirurgie pourrait être une option », admet Miller. « Si tel est le cas, nous devrons agir au plus vite ».

Déjà dans les prochains jours, Miller pourrait donc se retrouver sous le bistouri, ce qui mettrait sous un jour particulier sa participation au Grand Prix du Portugal. « Je ne veux certainement pas vivre une autre fin de course comme celle-ci », a-t-il conclu. « Donc, une fois de retour en Europe, je vais évaluer sur ce que je peux faire ».

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