Miguel Oliveira jette un froid avant un Grand Prix d’Italie qui aura lieu à présent dans un peu moins de trois semaines. Une échéance au Mugello qui devrait célébrer le retour à la compétition d’Enea Bastianini blessé à l’omoplate depuis Portimao, dans un stand officiel Ducati où Pecco Bagnaia gérera une fracture estimée bénigne à l’astragale, côté droit. Le Portugais lui, a été blessé une seconde fois au Grand Prix d’Espagne, ce qui lui a occasionné un nouveau forfait à la manche suivante en France. Nous étions le 30 avril et ce qui est inquiétant c’est que sa blessure à l’épaule ne promet pas d’être remise d’ici le 9 juin…
Une date qui lancera les hostilités de la sixième manche de ce championnat MotoGP où Miguel Oliveira connait une malchance noire. Dégât collatéral d’un Marc Marquez en perdition à Portimao, et blessé à une jambe, le pilote RNF a ensuite été fichu par terre par Fabio Quartararo dans la mêlée du premier départ à Jerez. Cette fois, c’est l’épaule qui est touchée. Et ce n’est pas la première fois qu’elle cause des soucis au Portugais…
Miguel Oliveira : « la blessure à l’épaule n’a pas de temps de guérison fixe »
Sur motocyclesports, Miguel Oliveira plombe l’ambiance avec cette déclaration : « je ne sais pas quand je reviendrai. La blessure à l’épaule n’a pas de temps de guérison fixe, donc je ne peux pas savoir quand je reviendrai. La priorité est de revenir à 100 %. Si cela doit prendre plus de temps que les cinq ou six semaines prévues, ce sera le cas ».
Son patron dans le box Razlan Razali avait senti venir cette mauvaise tendance. Au Mans, il avait commenté : « c’est bien qu’il puisse à nouveau s’entraîner sur la moto. Il fait des progrès décents. Mais je suis sceptique quant à son retour au Mugello. Ce n’est pas sa première blessure à l’épaule. Mais on espère pour le mieux ». On rappellera que son autre pilote Raul Fernandez se remet d’une opération du syndrome des loges plus délicate qu’à l’ordinaire. Il avait dû jeter l’éponge au Mans avant la fin du Grand Prix de France… « Quand vous pensez que vous avez touché le fond, c’est encore pire » avait conclu le Malaisien. Et en effet…