Le Grand Prix du Qatar s’est terminé pour Valentino Rossi avec une bonne cinquième position qui n’était pas évidente au départ. Et pour cause. Le Doctor s’est élancé quatorzième dans cette première course de l’année. Ceci après une fin de vendredi décevante et un samedi déprimant ponctué par une séance qualificative à la limite de la catastrophe. En cause, dans les commentaires de Vale, un pneu avant au comportement et à l’usure incontrôlables. Mais Michelin donne son analyse…
Tout est bien qui ne finit pas trop mal pour un Valentino Rossi qui est parti de la cinquième ligne seulement pour la course sur le tracé de Losail. Le Doctor a ainsi confirmé qu’il était toujours une « bête de course » et le rythme général, plaqué sur une fine stratégie de gestion des gommes, lui a permis de se refaire, comme souvent, le dimanche.
Reste que l’opprobre jetée sur le pneu avant lors des jours précédents n’a pas échappé à Michelin qui a tenu à mettre au point un souci venu …de la mise au point.
Piero Taramasso, Manager de Michelin Motorsport pour la moto, a ainsi déclaré : « il semble que ses problèmes soient liés aux réglages de sa moto. Le style de pilotage de Valentino fait qu’il freine très fort et tard. Pas autant que Marc Márquez, mais assez proche de Marc. Il est donc plutôt agressif et a besoin d’un très bon équilibre de sa moto pour préserver le frein avant ».
« Et en particulier sur cette piste, il y a des problèmes à cause du sable sur le revêtement, de l’humidité et des basses températures. Tout le monde rencontre des problèmes pour faire fonctionner le pneu avant si les réglages ne sont pas parfaits. Vous subissez alors du « graining » et le pneu se détériore plus vite. Ce n’est donc pas le seul. Tous les autres pilotes aussi en souffrent. Si vous allez en bord de piste, vous pouvez voir que, parfois, les pneus présentent ce « graining ». Vous devez alors faire plus de tours et, normalement, les pneus se nettoient. Mais dans certains cas, si les réglages ne sont pas bons, ils ne se nettoient jamais ». Au pilote Yamaha, donc, d’en tirer les leçons…
