La nouvelle réglementation de concession en MotoGP impose des restrictions importantes à Ducati, limitant ses possibilités de développement de la moto et rendant difficile les tests en cours de saison ainsi que les participations en Wildcards. Michele Pirro, pilote d’essai pour Ducati, a reconnu que ces limitations représentent un défi majeur, rendant la tâche de gagner plus complexe.
Michele Pirro a souligné que le terme « castrés » est approprié pour décrire la situation actuelle de Ducati. Il a noté que non seulement ils ont été privés de certaines opportunités, mais leurs adversaires bénéficieront également d’avantages supplémentaires.
Malgré ces défis, Pirro reste optimiste pour Ducati et affirme que remporter des victoires dans ces conditions sera d’autant plus gratifiant : « en effet, nous avons été un peu castrés, c’est le bon mot. Non seulement pour ce qu’ils nous ont enlevé, mais aussi pour ce que nos adversaires auront en plus. Il sera plus difficile de gagner, mais le faire sera encore meilleur » commente le pilote test sur GPOne.
Michele Pirro : « à la fin de ces trois jours à Sepang, j’en aurai fini »
En raison des restrictions de Wildcards pour Ducati, Pirro a indiqué qu’il est peu probable qu’il pilote à nouveau la DesmosediciGP en 2024 après le Shakedown de Sepang, à moins d’être appelé en remplacement d’un pilote blessé. La saison s’annonce donc comme un défi supplémentaire pour Ducati, qui devra naviguer dans ces nouvelles contraintes pour rester compétitif.
« À moins qu’il n’y ait des situations particulières où je suis contraint de remplacer quelqu’un, à la fin de ces trois jours, j’en aurai fini » regrette l’Italien depuis la Malaisie. On rappellera le sentiment de Pecco Bagnaia, le fer de lance de Ducati en MotoGP qui compte à présent deux titres mondiaux consécutifs sur ces nouvelles concessions au règlement en MotoGP : « s’ils veulent faire des concessions aux autres, cela n’a aucun sens qu’ils nous prennent quelque chose. Cela me semble un peu idiot ».
Quant à Carmelo Ezpeleta, patron de Dorna, il donne ainsi sa version du sujet : « Ducati a accepté, n’a pas aimé ça, mais nous les avons convaincus que c’était avantageux de le faire pour le bien du Championnat. Et puis, qu’ils se plaignent, ça me semble bien. Ce n’est pas que je pense que c’est mal ; je pense que c’est bien ».
