C’est avec une paire de pilotes inédite que le team Marc VDS Racing va entamer une nouvelle saison de MotoGP en 2018. Ni Rabat, parti chez Avintia Ducati, pas plus que Jack Miller qui s’est installé chez Pramac pour encore une Ducati, ne seront de la tournée belge. A la place, deux débutants, soit le Champion du Monde de Moto2 Morbidelli et son dauphin Lüthi. Pas mal sur le papier et une combinaison qui n’a pas si mal réussi à Tech3 cette année. Mais le team manager Michael Bartholemy prévient tout de suite : « nous n’avons pas des motos au niveau des Yamaha ».
Un constat sur Speedweek qui alimente un peu plus les relations un peu tendues entre le HRC et son écurie satellite qui espérait garder Jack Miller. Elle ne l’aura pas, comme elle devra se contenter d’un RC213V version 2017. Au passage, championne du monde avec Marc Márquez…
« Des pilotes ont été capables de gagner avec cette moto, et pas seulement Marc Márquez » rappelle l’homme des stands. « A Valence, quatre pilotes Honda étaient dans le top 10. Alors la moto fonctionne, mais elle est difficile à piloter. Elle a plongé Tito dans un trou pendant deux ans. C’est n’est définitivement pas une Yamaha qui est plus facile à mener ».
« Mais nos pilotes connaissent le matériel qu’ils vont avoir. Il faut, en tant que pilote, être en accord avec ça. Cette moto a gagné le championnat. Comme toujours, il y a des points forts et d’autres qui le sont moins. Nous aurons aussi des atouts. Il faudra tirer le maximum de que l’on a. C’est comme ça que ça marche, et pas en se focalisant sur les points négatifs ». Voilà les pilotes prévenus…