pub

En ce moment, toute l’attention est portée sur un Mondial de football qui arrive à son épilogue. Un intérêt pour le ballon rond qui était la première passion pour un Max Biaggi qui pensait sérieusement à une carrière professionnelle avec des crampons plutôt qu’à une gloire avec un cuir dessus. Mais à 18 ans, la passe s’est faite et le coup au but a été instantané…

En 1989, à l’âge de 18 ans, le jeune footballeur Max Biaggi a découvert la moto. Avec les conséquences que l’on sait. Six titres, dont un pris à 41 ans, illustreront une brillante carrière tant en Grand Prix qu’en Superbike. Pour la première catégorie, le palmarès s’est ouvert au niveau européen en 1991 avec une Aprilia, en 250cc, une catégorie qu’il dominera quatre saisons de rangs de 1994 à 1997. Un exploit qu’il avait commencé à entrevoir en 1992, année de son premier podium au Mugello : « c’est là qu’il y a eu le déclic. J’ai alors compris que c’était possible » se souvient l’empereur romain alors en devenir.

« J’ai découvert la passion de la moto sur le tard, mais elle m’a instantanément consumé. En un instant, c’est devenu ma vie. A partir de là, ma ligne de conduite a été d’apprendre des pilotes plus expérimentés. Tout est une question de détails. Même la rivalité vous aide. Ainsi, celle qui m’opposait à Valentino Rossi me donnait de l’énergie ».

En 1998, Max Biaggi accédait à la catégorie reine qui était la 500cc et terminait sa campagne vice-champion du monde. Il revendique 13 victoires et 45 podiums parmi l’élite. En 2007, il tentait l’aventure du Superbike qui se soldait par un titre en 2010 et 2012. A 41 ans, il prenait sa dernière couronne, la sixième, et à 44 ans, il tirait sa révérence comme troisième du championnat. Des records de longévité qui ont toujours cours.

Tous les articles sur les Pilotes : Valentino Rossi

Tous les articles sur les Teams : Movistar Yamaha MotoGP