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Max Biaggi

Le chant du départ est entamé pour Valentino Rossi et il prendra fin dans déjà deux semaines du côté de Valence, qui sera sa dernière arrivée comme pilote titulaire en MotoGP. Il a commencé à être entonné en Autriche au moment d’une annonce de retraite à laquelle l’intéressé lui-même ne mesurait pas encore l’ampleur. Puis le ton a monté et le dernier passage à Misano a été comme un concert. De nombreuses voix se joignent aux couplets de cette mélodie dont on aimerait que le refrain soit « ce n’est qu’un au revoir ». Son ancien rival Max Biaggi a rejoint les chœurs.

L’homme lige de Valentino Rossi qu’est Pablo Nieto présente Max Biaggi comme « son premier grand rival pour toute la question de la communication ». Une période de l’histoire qui a fait entrer le monde des Grands Prix dans l’ère des fans clivés sur leurs idoles, le faisant ainsi sortir de sa confidentialité. La moto n’était alors plus tout à fait une affaire de spécialistes et autres initiés.

Le début d’une époque qui a malmené l’empereur romain qui est de huit ans l’ainé de Vale. Mais avec l’érosion du temps, il en garde un souvenir délicieux : « ça manque, en tout cas à moi et à nos fans » a-t-il avoué dans un entretien à Sky Italia. Le corsaire s’est même fendu d’un message sur son réseau social trahissant une vraie nostalgie : « on n’a jamais fait semblant d’être amis, ni sur la piste ni en dehors, mais on a livré l’une des plus belles rivalités de l’Histoire de la moto. Peut-être qu’un jour on se retrouvera autour d’un verre pour rigoler un peu ! ».

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Max Biaggi : « Rossi était le dernier pilier de notre ère« 

La proposition est lancée et il faut la prendre telle qu’elle est. Le sextuple Champion du Monde a ainsi précisé sur cette démarche : « mon message n’avait pas pour intention de faire changer les choses. Avec les années, il est naturel que l’on grandisse, que l’on murisse et que l’on change de point de vue. Si je regarde en arrière aujourd’hui, je souris et je revois toutes nos anciennes histoires avec empathie ».

Le patron d’un team qui aligne des Husqvarna et aussi ambassadeur Aprilia conclut sur Cycle World : « Rossi était le dernier pilier de notre ère, le dernier survivant de notre génération. C’est pour cela que j’ai senti l’urgence d’écrire. Je pense cependant que nos batailles, nos victoires et les défaites sont une saga qui restera à jamais ».

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