Maverick Viñales a donc retrouvé le chemin de la victoire à Phillip Island. Un Grand Prix d’Australie qui a aussi mis un terme à une disette de 25 courses sans succès pour l’usine Yamaha. De quoi retrouver le sourire après dix-huit mois de diète. Et même réconcilier les âmes. Cette saison, il y a eu un pic de tension entre le pilote de 23 ans et son chef mécanicien Ramon Forcada, au point que la rupture a été consommée. Mais depuis l’Australie, tout le monde est redevenu ami…
Maverick Viñales a particulièrement souffert du manque de résultat de Yamaha et il l’a fait savoir comme ressentir à son équipe. Sensible, l’équipier de Rossi aime se reposer sur un environnement où il ressent de l’empathie et de la confiance. De fait, pour 2019, il a fait en sorte que son effectif de proximité soit changé dans le box. Cependant, depuis le champagne sablé sur la plus haute marche de Phillip Island, l’ambiance s’est détendue…
Vinales explique ainsi : « l’équipe a bien travaillé en Australie. C’était bien de dire à Yamaha de me donner une moto qui me convienne, car j’avais une M1 pour gagner. Excellent travail d’équipe, sinon je n’aurais pas pu gagner. La moto était bien avec mon style de conduite ».
« Ce que j’ai dit à Buriram était positif. L’équipe a réagi, maintenant je suis plus gentil avec moi-même. Peut-être était-ce ma faute. La veille de la course australienne, nous discutions ensemble de ce qu’il fallait faire, nous étions une équipe et j’aime ça. Lors de la course, je me sentais très bien ».
Et le chef de cette équipe est un certain Ramon Forcada… Qui aura donc une autre mission en 2019, celle de mettre sur de bons rails la nouvelle structure satellite Yamaha Petronas. Mais Maverick ne regrette pas son choix : « j’ai toujours dit qu’il était un excellent chef mécanicien, il est difficile de trouver quelqu’un comme lui car il a beaucoup d’expérience et il a remporté des titres mondiaux. Mais je recherche plus de confiance et de proximité pour constituer une bonne équipe ».