Ce n’est rien de dire que les espoirs qu’avaient placé Maverick Viñales en Yamaha pour l’embellie de sa carrière sont actuellement déçus. Les relations entre la marque d’Iwata et son pilote avaient pourtant débuté sous de bons auspices. Une première intersaison passée sans jamais avoir été vaincu au chronomètre, puis trois victoires en cinq Grands Prix. Mais ça, c’était avant l’effondrement. A présent, Viñales erre sur un champ de ruine au sommet duquel les responsables de Yamaha s’excusent pour le désastre. Mais l’équipier de Rossi est aussi touché au mental…
Son expérimenté compagnon de box Valentino Rossi l’a déjà dit : pour traverser une telle période de crise, il faut avoir un mental forgé par des années d’adversité. Et pour le coup, Viñales n’est pas de taille. A tout le moins s’endurcit-il dans cette épreuve. Qui laissera des traces. Sur Tuttomotoriweb, il reconnaît : « en Autriche, j’ai connu le pire week-end de ma carrière. Même en 2015, lorsque quelque chose de similaire s’était produit et que j’avais dû tout revoir, ça n’avait pas été aussi difficile ».
« J’essaie d’être positif, je fais ce que je peux. J’aime bien le tracé de Silverstone qui sera le prochain rendez-vous. Mais je suis limité par la moto. Je ne peux pas faire plus. On fera ce que la moto nous permettra de faire. Il y aura des tests aussi, qui sont importants pour la confiance, mais je ne sais pas si on aura quelque chose pour 2019. On ne nous dit rien. On verra bien ».
L’Espagnol termine en précisant qu’il se souviendra de cette période, qui est aussi compliquée à vivre dans le paddock… : « j’aimerais que les médias Espagnols me soutiennent, comme ils le font pour les autres pilotes. Cela fait plus d’un an que je dis et répète la même chose et finalement on croit que je cherche des excuses. C’est très décevant. J’en tirerai une leçon c’est sûr ».
