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Maverick Viñales

Maverick Viñales a fini dixième un Grand Prix de France marqué par sept abandons et 17 pilotes à l’arrivée, à un peu plus de 17s de son équipier Aleix Espargaró qui a fêté un nouveau podium avec Aprilia. Le patron dans le box Massimo Rivola a noté, qu’une fois encore, et comme toujours depuis le début de sa carrière en MotoGP, son pilote de 27 ans a manqué de rythme en entame de course avant d’afficher des chronos qui auraient pu lui permettre de jouer devant, s’il s’était réveillé dès le lâché de la meute. Une situation qui pose question à un moment où le marché des transferts est en ébullition. Et Maverick Viñales n’a toujours rien de défini pour 2023 et au-delà…

Maverick Viñales joue la sérénité au terme d’un Grand Prix de France, septième manche de la saison, qui a pourtant encore démontré qu’il était loin du niveau de son équipier Aleix Espargaró. Ce dernier connait l’Aprilia depuis 2017, mais lorsque Viñales a été récupéré tout de suite après son divorce houleux avec Yamaha, on pensait qu’il se mettrait bien plus vite au diapason, au vu de son palmarès.

Mais ce n’est pas le cas dans ce MotoGP qui ne pardonne rien aujourd’hui. Il ne laisse pas trop le temps non plus pour faire ses preuves. Mais le Top Gun assure qu’il en a quand même : « nous sommes sur le point de franchir le pas, nous devons donc continuer à pousser et avec beaucoup de motivation. A chaque fois que je me sens mieux, je pense qu’il faut encore faire quelques modifications ergonomiques sur la moto pour finir de bien s’intégrer, je suis encore un peu mal à l’aise, mais petit à petit je me sens mieux, à chaque course je fais un pas en avant » lit-on de lui sur Motosan. « Je pense que mon style de pilotage finira par s’adapter à ce type de moto, mais il va falloir du temps et surtout comprendre comment faire avec ce type de machine, faire en sorte qu’elle fasse ce dont j’ai besoin. Cela prendra du temps, mais une fois que nous l’aurons, j’irai vite, c’est sûr ».

Maverick Viñales, Aprilia Racing, SHARK Grand Prix de France

Maverick Viñales : « je ne rigole pas : j’ai une immense envie de tout manger« 

Un discours positif donc, mais il arrive aussi à l’Espagnol d’avoir à l’occasion des postures trahissant une certaine lassitude et une sorte d’agacement. Des sentiments qu’il sait devoir refréner à présent que Suzuki a promis son départ du paddock, laissant sur la touche deux excellents pilotes à la recherche urgente d’un guidon pour 2023… Alors, Maverick Viñales insiste sur sa motivation : « je suis bien là où je suis et je veux m’améliorer. La moto peut être très bonne, elle peut avoir beaucoup de potentiel et petit à petit ça se voit. Je veux continuer dans ce projet parce que, honnêtement, j’aime la moto, j’aime l’équipe et la façon dont nous abordons tout. Je vais pousser ce projet ».

Et il termine : « j’ai roulé ces neuf dernières années sur deux motos japonaises qui sont très différentes, elles n’ont rien à voir l’une avec l’autre, cela prendra du temps. Je suis avec cette nouvelle moto depuis sept courses, dans certaines séances d’essais, je suis en avance, voire en tête, cela signifie qu’une fois que je l’ai intégrée et que l’automatisme de la tête va tout seul, je pourrai faire des choses que je n’avais pas faites jusqu’à présent. J’ai une énorme envie. Et je ne rigole pas : j’ai une immense envie de tout manger ».

Maverick Viñales, Aprilia Racing, SHARK Grand Prix de France

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