Massimo Rivola est patron de la structure Aprilia Racing et, à ce titre, il participe avec ses homologues de Ducati, KTM, Honda et Yamaha à la réflexion sur le nouveau règlement qui devra entrer en vigueur en 2027. Un débat pour le moins essentiel, qui n’est pas simple, car il revient à faire la synthèse entre tout et son contraire. Ainsi, si le principe est acquis qu’il faut réduire la vélocité des MotoGP actuelles, il n’est pas question pour autant de revenir au monde d’avant celui qui a disparu et auquel a succédé celui d’après …
Un retour vers le futur qui serait un scénario bien trop simple à valider. Massimo Rivola, s’est confié à Speedweek sur la complexité du sujet, dont le thème est certes la réduction des performances des machines pour des raisons de sécurité, mais pas seulement. L’an passé, les records du tour ont été battus sur 15 des 20 circuits du calendrier.
En regardant vers l’avenir, l’idée est donc de rendre les motos plus lentes pour des raisons de sécurité et pour améliorer le facteur divertissement. C’est un sujet abordé par le PDG d’Aprilia Racing, trois ans avant la mise en œuvre d’une nouvelle réglementation en 2027…
L’Italien a déclaré : « nous avons l’obligation et l’objectif de rendre les motos plus lentes, pour la simple raison que les pistes ne sont pas assez grandes. Il y a des préoccupations en matière de sécurité, et elles doivent être respectées ».
Massimo Rivola : « une MotoGP doit être quelque chose que tout le monde ne peut pas conduire »
Mais il n’y a pas non plus que la sécurité … « Je dirais que nous devons clairement faire quelque chose pour le spectacle, en tenant compte de dispositifs tels que les correcteurs d’assiette et l’aérodynamique qui raccourcissent considérablement la phase de freinage. Plus la phase de freinage est courte, moins il y a de chances de dépassement. Rendre cette phase plus longue profitera au spectacle. Ce sont les deux principaux objectifs ».
Néanmoins, l’ingénieur estime qu’une MotoGP devrait continuer à avoir des caractéristiques très uniques et quasi identitaires : « je pense toujours qu’une MotoGP devrait être comme un avion à deux roues : quelque chose de complètement différent d’une moto de route normale et quelque chose que tout le monde ne peut pas conduire ». Le beurre, l’argent du beurre et la crémière avec ?