L’homme d’Aprilia Racing Massimo Rivola s’est livré à une charge inattendue contre le WSBK, assurant qu’il ne comprenait pas très bien la philosophie d’un Superbike ouvrant ses portes aux motos issues de la série, mais offrant une grille de départ avec des machines qui n’en étaient pas vraiment la représentation. Pour peu, on y verrait comme une remise en cause de sa légitimité, avec notamment une mention de « championnat B » du MotoGP qui ne manquera pas de heurter les acteurs et amoureux de ce paddock. C’est le cas de Kawasaki qui éclaire l’homme venu de la Formule 1 de sa lanterne verte…
A quoi sert le WSBK se demande finalement Massimo Rivola ? Kawasaki, qui y met tout son sœur et ses billes répond au travers de Guim Roda qui porte haut les couleurs d’Akashi dans la catégorie avec son équipe : « le MotoGP est un championnat coûteux avec des prototypes de motos, c’est un grand défi. Kawasaki est assez à l’aise en Championnat du Monde Superbike avec les motos de série, il n’y a aucune raison de passer en MotoGP. Kawasaki reste dans le championnat du monde Superbike ».
N’en déplaise à Massimo Rivola, on peut n’avoir n’a « aucun intérêt d’aller en MotoGP«
Il faut dire que la ZX-10R avec le phénomène Jonathan Rea dessus écrit l’histoire de cette catégorie en affolant ses statistiques tout en embellissant son propre palmarès. Et puis le WSBK offre la flexibilité et le rythme qu’il faut pour rassurer tout le monde en cette période où le doute ronge tous les rouages : « Kawasaki a pris cette décision après s’être retiré du MotoGP pour se réserver l’opportunité d’aller dans d’autres directions », a expliqué Guim Roda sur Speedweek. « Il n’y a jamais eu de plan fixe, par exemple pour cinq ans. Il y a toujours une possibilité de changement ».
Et le même termine : « mon objectif n’est pas de rester loin de chez moi pendant encore 22 week-ends. J’ai aussi une vie dont je veux profiter, avec les enfants et la famille. C’est ma priorité. De plus, du point de vue de notre entreprise, nous n’avons jamais pensé au MotoGP. Ce n’est que si Kawasaki décidait de le faire que nous l’examinerions. Mais Kawasaki n’y a aucun intérêt. Vous ne pouvez pas simplement claquer des doigts et dire « l’année prochaine, nous ferons du MotoGP ». Il faut la bonne structure pour ça ».