Avec une RS-GP 2020 totalement revue et corrigée qui s’est montrée très prometteuse dès ses premiers tours de roues lors des trois jours de test à Sepang, tout pourrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes chez Aprilia. Hélas, il manque une pièce au puzzle et il s’agit d’Andrea Iannone, l’autre pilote titulaire aux côtés d’Aleix Espargaró. Empêtré dans une affaire de dopage, celui que l’on surnomme Joe le Maniac est suspendu par une FIM qui doit rendre son verdict. De quelle ampleur sera-t-il ? On ne sait, mais son patron Massimo Rivola se veut confiant et voici pourquoi…
Massimo Rivola ne lâche pas son pilote Andrea Iannone pris dans la tourmente d’une affaire de dopage qui doit recevoir sa conclusion par un tribunal. Un verdict qui se fait attendre et une procédure qui a connu un rebondissement avec la présentation par la défense d’un test capillaire qui éclaire d’une lumière différente les résultats d’un test urinaire.
Un élément qui rend l’homme d’Aprilia relativement serein sur la suite des événements : « l’analyse des cheveux a été négative, ce qui signifie que vous pouvez remonter à cinq mois, jusqu’en septembre. Pendant tous ces mois, le résultat a été négatif… Les règles de l’AMA ne comprennent que l’échantillon d’urine car il coûte beaucoup moins cher et vous pouvez évaluer le résultat en un rien de temps » a expliqué l’Italien.
Ce dernier ajoute : « il y a déjà huit cas d’athlètes dont l’analyse des cheveux était négative. Ils ont fait appel au TAS après avoir perdu en première instance et ils ont gagné. Quiconque a fait ce type d’analyse a gagné. » Une victoire certes, mais devant le TAS ce qui veut dire une longue procédure… Qui induira une absence d’autant plus préjudiciable pour Aprilia : « je suis assez détendu qu’Andrea revienne, même si détendu n’est pas le bon mot. Je suis un peu déçu car il n’est pas coupable et paie donc pour quelque chose qu’il n’a pas fait. Mais nous payons aussi pour quelque chose que nous n’avons certainement pas fait. »
Le directeur de course Aprilia termine sur Speedweek. « Nous avons plus que jamais besoin de lui car cette moto a également été construite sur la base de ses suggestions. Il voulait une moto qui était meilleure en virage et plus fluide dans l’ensemble. Les choses qu’il aurait pu avoir avec Suzuki. Nous sommes certainement désavantagés par son absence. »