Casey Stoner est en tournée en Europe et c‘est l’occasion de l’interroger sur ce qu’il pense de ce MotoGP entré véritablement dans une nouvelle ère depuis deux saisons. Et surtout cette année, avec le levier du nouveau format qui pousse les pilotes un peu plus dans leur dernier retranchement tandis que le peu de temps restant pour mettre au point les motos révèle un peu plus les retards comme l’avance entre les constructeurs présents. Pour l’Australien, il est un pilote qui sort de cette mêlée et d’abord parce qu’il aurait été aussi bon avant qu’aujourd’hui, soit avec ou sans les aides électroniques. Et il s’agit de Marco Bezzecchi.
Voilà qui devrait avoir son petit effet dans le clan Ducati et qui sera sans doute aussi un sujet de conversation lorsque les académiciens de la VR46 se retrouveront au ranch. En effet, Casey Stoner qui est l’archétype même de l’homme né pilote, n’est pas du genre à faire des compliments au premier de ses collègues venus. Mais pour ce qui est de Marco Bezzecchi, l’Australien y va de bon cœur, ayant aucun doute sur le talent de l’Italien.
Casey Stoner : « Marco Bezzecchi a quelque chose qui manque aux autres pilotes »
On lit ainsi sur Speedweek : « dès que j’ai vu comment il roulait, je l’ai aimé. » lâche le double champion du monde, une fois avec Ducati et une autre avec Honda. « A mes yeux, il a quelque chose qui manque aux autres pilotes. Et si vous enleviez le contrôle de traction, il serait l’un des rares à pouvoir encore rouler devant ».
L’ancien pilote de Grand Prix en est certain : « Marco a un style de pilotage qui lui permet d’utiliser le grip à sa manière. Je ne sais pas, certains des leaders actuels continueraient probablement à être devant. Mais je pense que Marco aurait un petit avantage si l’antipatinage était interdit et qu’on disait aux pilotes de trouver le plus d’adhérence possible ».
Y compris devant Pecco Bagnaia ? « Il fait un travail fantastique, et pas seulement depuis l’an dernier » dit quand même Stoner sur le Champion du Monde en titre. « Même avant, Pecco était toujours très compétitif. Mais je suppose qu’il avait besoin de se calmer un peu à certains égards, et il l’a fait. Il a beaucoup appris ces deux dernières années et a travaillé sur ses faiblesses ». Puis il termine : « il doit être le référence, car il est l’actuel champion du monde et aussi le leader du championnat du monde ».