Comment va le team Marc VDS aujourd’hui ? On ne saurait dire, entre un propriétaire et financier qui fait comme si de rien n’était après avoir banni son homme lige pour des raisons devant lesquelles il clame son innocence. Pendant ce temps, un Luca Montiron tente d’éviter le syndrome du navire sans capitaine, ce que ressent quand même l’équipage qui lance des signaux d’alerte. Et commence à échafauder des plans B. Ainsi, le Suisse Tom Lüthi.
En cette période où l’avenir se négocie entre les écuries jusqu’en 2021, une crise dans l’équipe n’est pas ce qu’il fallait à Tom Lüthi qui n’a qu’un contrat d’un an. Alors que son équipier Franco Morbidelli en a un jusqu’en 2020. Et, au passage, avant les bisbilles internes, il était avancé qu’Alex Márquez serait à ses côtés en 2019…
Bref, pour le Suisse, il est temps de se réveiller. Et son manager Daniel Epp est sur le front. Mais ça s’annonce compliqué… « Il n’y a tout simplement pas de places sauf chez Avintia et Nieto. Le marché des transferts chez les équipes satellites bat son plein depuis Jerez. Il y a aussi une place théorique chez Tech3 aux côtés d’Oliveira, mais il y aura d’autres candidatures et plus solides que la nôtre. Je parle avec les équipes et les sponsors. Je regarde toutes les possibilités, y compris celle de Marc VDS. Ce serait normalement la priorité ».
Oui mais voilà, les Belges essuient la tempête. Alors… « Je regarde aussi le Moto2 » poursuit le manager. « Pour le Superbike, Tom, à 32 ans, n’a pas l’âge pour y aller. Je ne repousse aucune éventualité et il y a des team Moto2 qui sont forts. Là aussi, il y a Tech3, mais Hervé Poncharal cherche avant tout de très jeunes pilotes. Mais on va essayer de rester avec Marc VDS ».
