Avant la huitième manche du championnat MotoGP qui se déroulera à Assen ce week-end, le leader du championnat Marc Márquez s’est laissé aller à quelques confidences. Dans des propos relayés par Speedweek, celui qui fait de la Formule 1 et du vélo durant ses rares loisirs s’ouvre et fait quelques révélations…
La première est qu’à 25 ans, il a décidé de ne plus habiter chez ses parents… « oui, je vis encore chez eux, mais l’année prochaine, j’aurai ma propre maison. Ce sera à Cervera, à un kilomètre de mes parents ! Mon frère Alex viendra peut-être même avec moi. Il y aura un grand garage où l’on mettra nos machines de cross et nos motos. Il y aura aussi un grand canapé pour qu’on puisse regarder la télé. C’était le moment de partir. Car j’ai grandi ! »
Voilà pour la famille. Côté piste, il avoue : « j’ai eu de la chance de pouvoir développer mon talent. Rares sont ceux qui ont ce privilège. Lorsque j’étais enfant, on économisait sur les vacances et sur le Noël pour se dégager 3 000 euros et aller courir. Pour être champion, il faut du talent, du caractère, de la motivation, du courage et le désir d’y arriver. Depuis que je suis dans ce milieu, je n’ai de cesse d’apprendre. Par exemple, au Mugello, j’ai suivi Rossi et Lorenzo pour apprendre d’eux. Piloter, développer et gagner sont pour moi toujours des idées fixes ».
Et sur ce point, l’an prochain, il sera servi, jusque dans son box avec l’arrivée de Lorenzo ! « C’est un champion. Et s’il continue à donner ses coups de marteau, il pourrait bien être titré cette année avec la Ducati. Mais c’est bien qu’il ait signé avec Honda. On va pouvoir se mesurer à armes égales. Avec lui à mes côtés, je vais pouvoir apprendre encore plus ! »
Il termine sur ce qui gâche la fête des Grands Prix : les sifflets dont il est l’objet : « je donne tout durant la course, mais je le fais correctement. Je ne sais pas si ça s’arrêtera un jour, mais je n’y suis pour rien. Bien sûr que je n’apprécie pas, mais ça ne me blesse pas. Ce qui m’affecte vraiment c’est de voir par exemple l’accident de Pirro au Mugello et le voir gisant sur le bord de la piste ».