Marc Márquez et le motocross, c’est une histoire d’amour née dès le plus jeune âge. C’est à 9 ans seulement qu’il a commencé à rouler sur du bitume et parce qu’une écurie l’avait repéré et l’avait enrôlé tous frais payés pour courir, il a privilégié cette voie. Sinon, c’était direction le MXGP, l’AMA Supercross et le Motocross en général. Pour garder la forme, il continue à sauter les bosses avec un Jose Luis Martinez champion d’Espagne de MX2. Carrément !
Marc Márquez a une passion : le motocross. Il explique : « ce que j’aime c’est que le terrain n’est jamais le même sur la piste. Un jour ça peut être parfait avec de belles bosses, puis le lendemain ça peut être pire. Vous devez toujours vous adapter, improviser. Tout ça vous sert lorsqu’il faut ensuite piloter une MotoGP. Je fais depuis mon enfance et le pilote fait la différence. Certes, il y a les suspensions aussi, mais le pilote est la pièce majeure ».
Et le danger de s’y blesser ? Marc Márquez écarte l’argument : « les bénéfices que vous en retirez sont supérieures. Je m’entraine avec Jose Luis Martinez depuis 2013. C’est important de s’entraîner avec quelqu’un qui a un haut niveau car il vous pousse dans vos derniers retranchements ».
Sans concessions avec lui-même, il l’est aussi avec son frère cadet Alex : « j’ai commencé plus tôt que lui et je n’ai jamais arrêté. Il n’y a pas tant piloté que ça et je pense que ce que vous assimilez dès l’enfance, vous le gardez toute votre vie. Mais il a beaucoup progressé, notamment en termes de force dans les bras et en position de pilotage. Si je ne le surveille pas, il pourrait bien arriver à mon niveau ».
L’amour du motocross de Marc Márquez se matérialise aussi chaque année lors de la trêve hivernale avec la manifestation « Allianz Motor Camp » qui réunit de jeunes pilotes qui peuvent alors rouler avec le sextuple titré en Grand Prix.
