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Marc Marquez

Marc Marquez s’est ouvert sur le présent et l’avenir qui, immanquablement reste sous le joug d’un lourd passé encore récent marqué par les blessures et les convalescences à problème. Une confidence qui vaut le détour et que voici, en plein Grand Prix de Catalogne, une échéance difficile à laquelle il s’attendait …

Dans un entretien vérité sur AS, Marc Marquez a rappelé que ben que doué, il n’en était pas moins un homme qui a traversé des épreuves forcément impactantes sur le parcours du pilote. A présent dans une bonne forme et sur la moto gagnante du moment, il sait qu’il suscite de grandes attentes, mais il tient à remettre les choses dans leur contexte en se situant dans l’actuelle course au titre qui fait rage : « je ne me sens pas comme un des favoris et je vais expliquer pourquoi » dit-il. « Je me sens dans ce groupe des quatre premiers, mais il y en a deux qui sont en tête en ce moment, à savoir Martín et Bagnaia. Ils ne manquent pas une séance d’essai. Ils sont toujours là et c’est ce qui fait la différence ».

Il ajoute : « ce que j’ai fait au Mans en passant de la 13ème à la 2ème place, on peut toujours le faire, mais il y aura un jour où ça se passera mal, car on prend des risques au départ et on a plus de chances d’échouer. Maintenant, il y a des circuits importants qui arrivent : la Catalogne, le Mugello et la Hollande, les circuits où historiquement j’ai connu le plus de hauts et de bas. Lorsque ces trois circuits seront passés, je comprendrai beaucoup mieux ma situation ».

Marc Marquez : « j’ai déjà dit quelle était la meilleure moto et c’est la Ducati et la meilleure équipe est officielle »

Marc Marquez vit aussi avec ça en tête : « je sais que sans l’erreur après l’accident de Jerez, en revenant trop tôt, la plaque cassée et tout ça, ma carrière aurait été bien différente ». Ce qui l’amène à ce Graal … « Le 9e titre serait le plus précieux de tous. On a toujours dit qu’il n’était pas difficile d’arriver mais de se maintenir je j’ai réussi à résister pendant de nombreuses années. Puis j’ai disparu. Revenir est la chose la plus difficile c’est quelque chose que peu d’athlètes ont réalisé et j’y travaille. Quand j’étais en 2021 et 2022 avec le bras en écharpe et d’autres opérations, je cherchais des documentaires de motivation ».

Maintenant que tout semble être remis dans l’axe, il faut penser à la suite, soit 2025 … « J’ai déjà dit quelle était la meilleure moto et c’est la Ducati et la meilleure équipe est officielle. C’est l’objectif de chaque pilote ici ». Il termine avec ce point de vue, comme pour mettre Pecco Bagnaia face à ses responsabilités de double Champion du Monde : « si je me trouvais à la place de Bagnaia et que je suis fort sur une Ducati je ferai le même discours que lorsque Lorenzo a rejoint Honda. Je voulais un gars à côté de moi qui puisse se battre pour le titre avec la même moto parce que comme ça j’ai les mêmes armes ».

« J’ai toujours eu cette mentalité. A l’époque Honda m’a dit par respect qu’il recruterait Lorenzo et j’ai répondu qu’il devait évidemment le signer car sinon il nous aurait battus avec Ducati donc c’était bien de le mettre chez Honda ». Une conclusion qui sonne comme un défi lancé à l’Italien.

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