Marc Márquez a connu une saison éprouvante face à un inattendu Andrea Dovizioso qui l’a poussé jusqu’à ses derniers retranchements. Un adversaire à la Ducati dont il reconnaît le mérite de l’avoir changé dans son abord du paddock et de ses adversaires directs sur la piste. Sur ce plan, il dit s’être dépareillé d’une naturelle agressivité dont DesmoDovi a montré l’inutilité. Un nouvel état d’esprit qui lui permet de s’exprimer plus précisément sur son environnement…
Sur le site Sport Rider, le sextuple couronné se confie : « c’est difficile de faire confiance aux gens car vous ne savez jamais s’ils sont là pour vous ou parce que vous avez une certaine notoriété. Le doute est toujours présent. La famille, les amis et tout ce qui existe dans votre vie en dehors du circuit est important. Cela vous permet de garder votre stabilité au quotidien et de prendre les choses aussi normalement que possible ».
Et parmi ses pairs ? « Jorge Lorenzo a quelque chose que j’aime, que l’on trouve rarement chez les autres pilotes et qui dérange toujours : c’est sa sincérité. On peut ne pas le comprendre, mais il dit toujours ce qu’il pense et sur la piste, il pilote comme il pense qu’il devrait piloter. Je pense aussi à Ángel Nieto qui a été comme un père pour moi, mais aussi pour tous les jeunes pilotes. Il a beaucoup fait pour nous tous ».
Concernant les autres sportifs, il termine : « j’admire Rafael Nadal car c’est un vrai combattant. Il en veut toujours plus et c’est ce qui m’impressionne. J’aimerais être en mesure d’être comparé à lui. Tout comme avec Andrés Iniesta et Lionel Messi. Ce sont les meilleurs et mon vœu est de faire partie de ce groupe de sportifs ».