Marc Marquez est absent dans le box Honda et ça coûte au constructeur sur le plan des résultats. Cette saison 2020 en est la preuve. Cependant, la convalescence aidant, l’octuple Champion du Monde s’implique de plus en plus. On l’a vu faire une visite éclaire à son team à Barcelone, où il a parlé de 2021 avec son employeur. Également, il est en contact permanent avec son frère Alex qui porte cette année la même combinaison que lui. Une hotline Marquez aux règles bien définies cependant. Les voici…
Marc Marquez regarde les Grands Prix de son canapé avec la télécommande à côté de lui mais aussi son téléphone portable. Car il a son frère Alex impliqué dans cette campagne qui est sa première en MotoGP. Une situation pas simple : « c’est difficile pour un débutant, mais aussi pour tout le monde », a déclaré le pilote Repsol Honda. « Les temps sont très serrés, 17 ou 18 pilotes sont en moins d’une seconde. C’est bon pour les pilotes car cela signifie qu’en fin de compte, ils font la différence ».
C’est particulièrement compliqué pour un nouveau venu en MotoGP, a admis celui qui a vaincu à 82 occasions en Grand Prix. « Notamment parce que tant de courses se déroulent en si peu de temps. C’est délicat parce que tout se passe si vite, bien trop vite pour un rookie. De plus, il n’y a pratiquement pas de tests, nous avons généralement quatre ou cinq jours de test, ce qui est très utile ».
« Il doit rendre compte »
Marc Marquez soutient son frère, mais selon une procédure bien établie : « j’essaie d’aider Alex et quand ils ont la sélection de pneus jeudi, il m’envoie des photos et je lui donnerai des conseils. Mais nous avons une règle, car il doit avant tout travailler avec son équipe », a déclaré l’aîné des deux frères Márquez.
« Nous devons rester professionnels et s’il a des doutes sur son style de pilotage ou quoi que ce soit, il m’appelle. Mais je ne l’appelle jamais. Il doit rendre compte, car il est sur la piste et y travaille avec son équipe, dans laquelle il est épaulé par des personnes très expérimentées. Bien sûr, nous nous parlons deux, parfois trois fois par jour », a ajouté Marc, toujours aussi exigeant…
