Marc Márquez ne connaît pas la trêve hivernale souhaitée. Sa situation a même un air de déjà vu puisqu’il s’est fait récemment opérer de l’épaule droite. Or, il y a un an, c’est une chirurgie à l’épaule gauche qu’il avait dû subir. Une gêne qui, cependant, ne l’avait pas empêché de concrétiser au terme d’une saison 2019 qu’il qualifie lui-même comme l’une des plus belles de sa carrière. Un bon signe pour 2020 ? Tout dépendra des adversaires. Un, plus particulièrement, a été identifié par l’officiel Honda : Fabio Quartararo…
Marc Márquez a accordé une longue interview au magazine mensuel du RACC, une enseigne qui l’aide depuis ses débuts en tant que pilote et qui continue de le placer parmi l’un de ses pilotes parrainés. De quoi se laisser aller à la confidence, à commencer par celle-ci : « l’adrénaline de la compétition est mon énergie. Je cours pour gagner et faire passer du bon temps aux gens, à mon peuple. Cela me motive à participer à chaque course le dimanche », dit-il.
Le champion du monde à huit reprises révèle quand il a senti qu’il pourrait vivre de la moto. « J’y ai pensé quand j’ai remporté le championnat 125cc ou après le Grand Prix du Portugal de la même année avec la victoire quand je partais de la dernière position. Pendant ces semaines, j’ai réalisé que je pouvais me consacrer à cela professionnellement et atteindre le MotoGP », se souvient-il.
Pour les meilleurs moments de sa vie de pilote professionnel, il en privilégie deux qui sont aussi une joie familiale : « choisir un moment, et un seul, est très difficile, car en vivant si intensément chaque année, c’est impossible. Maintenant, 2014 et cette année en Malaisie ont été deux moments très heureux, car mon frère et moi avons remporté le championnat du monde de nos catégories. »
Marc donne la clé pour passer de l’état d’un pilote rapide à celui de gagnant. « En pensant à ce que j’aurais pu faire mieux, et si je pouvais revenir en arrière, bien sûr, je pourrais peut-être rectifier certains aspects de la saison 2015, au cours de laquelle je suis tombé lors de pas mal de courses. Aussi, dans certaines chutes, j’ai souffert, j’aurais être plus prudent pour ne pas me blesser. Mais au final, j’ai mon style de pilotage. Et je prends des risques. Pour moi, un bon pilote doit être rapide, et qui veut être champion, aussi, doit savoir comment penser quand il monte la moto. »
Enfin, il termine sur ses rivaux… « Fabio Quartararo sera mon prochain grand rival. Soit dit en passant, il a également bénéficié de l’aide du RACC » rappelle l’officiel Honda qui fera équipe avec son frère Álex en 2020 au sein du team Repsol Honda.
