MotoGP, Marc Márquez, Honda : « à Austin, les commissaires ne m’ont pas beaucoup aidé »

Marc Márquez comptait bien arriver à Jerez, prochain rendez-vous du MotoGP, en tête du championnat. L’idée était de marquer un maximum de points au Qatar, puis dominer l’Argentine et Austin. Un plan presque réussi à ceci près qu’au Texas, il s’est sabordé en chutant, mettant fin ainsi à une invincibilité vérifiée durant les six précédentes éditions de ce Grand Prix des Amériques. Le voici quatrième au général provisoire avec neuf points de retard…

Certes, ce n’est pas le genre de situation qui va ébranler la sérénité de l’officiel Honda. Cela étant dit, le grain de sable d’Austin le démange encore. Il s’en est encore ouvert dans les colonnes de Marca, et ses propos trahissent une incrédulité sur son accident… « Nous devons apprendre de nos erreurs, les admettre et savoir ce qui s’est passé. Je vais essayer de comprendre ce qui s’est passé et de me présenter plus fort qu’avant à Jerez. En course, j’étais serein et quand j’ai accumulé un peu d’écart, j’ai essayé de me stabiliser à un certain rythme. J’ai freiné trois mètres plus tard, à 300 km/h, j’étais 2 km/h plus lent que mon tour le plus rapide, mais avec 2° d’inclinaison en plus et un peu moins de pression sur les freins ».

Il ajoute : « je veux rentrer chez moi en Espagne, oublier cette course et obtenir un bon résultat à Jerez. C’est du sport, un joueur manque un penalty quand on s’y attend le moins. Ce secteur à Austin était sale et un peu en amont, les commissaires ne m’ont pas beaucoup aidé, ils m’ont presque déséquilibré parce qu’ils ne m’ont pas poussé droit. J’ai fait de mon mieux, car le repose-pied était cassé. De toute façon, je n’aurais pas pu finir la course ».

Sur la suite du championnat, il avoue commencer à calculer : « en Argentine, j’encourageais Valentino contre Dovizioso, à Austin je soutenais Rins contre Rossi car cela rendait tout plus équilibré ». Mais il avoue : « Álex est l’un des candidats au titre ». Quant à Honda, il va falloir tirer les leçon d’une escapade au Texas de laquelle la marque revient avec le pire résultat en Grand Prix de son histoire depuis 1982.