Ce samedi à Jerez n’aura pas été ce que l’on pourrait appeler une excellente journée pour Honda qui a vu trois de ses cinq pilotes en lice chuter notamment lors e la FP3. Stefan Bradl, Pol Espargaró et Alex Marquez s’y sont mis, ce dernier connaissant qui plus est avant son accident un problème technique. Le même trio est resté bloqué en Q1 et in rappellera l(‘étrange journée du vendredi de Marc Marquez. Pour le moment, et avec la pression de perdre sa place à tout moment, il n’y que Nakagami qui à travers les embûches. Mais le fait peut être validé que la nouvelle RC213V est finalement ratée. Marc Marquez est le premier à le clamer.
Chez les ingénieurs Honda, ce Grand Prix d’Espagne est le rendez-vous révélateur qu’ils voulaient s’éviter. Leur dernier opus RC213V n’y est pas. Et Marc Márquez a ouvertement décrit ses problèmes avec la nouvelle moto de Tokyo. Il commence son propos avec un certain fatalisme au sujet de sa cinquième performance au terme des qualifications : « non, je ne suis pas frustré. Parce que la frustration ne surgit que lorsque vous élevez trop vos attentes », a déclaré l’octuple Champion du Monde après avoir perdu près d’une seconde sur le meilleur temps de Bagnaia. « Je m’attendais à une place sur la troisième ligne de la grille aujourd’hui. Maintenant, je suis sur la seconde. Je ne suis donc pas déçu. Je sais que nous nous battons actuellement pour des positions entre 5 et 10. Dans la course, nous pouvons monter plus haut dans le peloton. Le podium sera difficile, mais le top 5 est possible », a expliqué la star de Repsol Honda.
Les chutes viennent d’un manque de sensations avec la roue avant : « c’est une des choses qui nous inquiète » dit Marc Marquez. « Du moins c’est le cas pour moi. Je ne peux pas parler des autres pilotes Honda. Je ne comprends toujours pas où est la limite. Pour cette raison, j’essaie d’être très précis avec les pneus. Je dois donc rouler prudemment, sinon je tomberais très souvent. Je ne peux pas me permettre de commettre des erreurs, je ne peux pas en faire trop. C’est la seule façon de rouler à un rythme constant pour le moment. Mais avec un rythme lent. »
Marc Marquez : « je voulais survivre en Q2 en suivant les pilotes plus rapides«
« C’est vrai que notre nouvelle moto est très différente des machines précédentes, elle demande une façon de rouler complètement différente. J’ai mentionné hier que nous voulions reconstruire radicalement le nouveau vélo pour mon style de conduite. Mais cette moto ne peut pas être adaptée à mon style de pilotage » regrette l’Espagnol. « Donc, nous sommes revenus aux réglages précédents. Je suis maintenant de retour sur la même base que les autres pilotes Honda. Mais il est vrai que dans mon cas personnel les problèmes ne sont pas résolus. Nous avons beaucoup de mal avec l’avant, le virage se fait lentement. Nous devons trouver comment nous pouvons nous améliorer. Parce que dès que je pousse, je risque de tomber ».
Marc Marquez a continué à suivre le sillage d’autres pilotes rapides en Q2… « Oui, Quartararo, Bagnaia, Miller étaient proches de moi. Heureusement, j’ai peu d’attentes pour le moment. Parce que généralement, vous êtes très ennuyé lorsque vous suivez un pilote de haut niveau et que vous ne pouvez pas suivre. Mais je sais que nous ne pouvons pas nous battre pour des victoires. Et je dois reconnaître que les leaders étaient juste plus rapides que nous partout aujourd’hui. Ils ont une vitesse complètement différente. J’ai suivi les adversaires parce qu’ils roulent à un niveau différent. Aujourd’hui, je voulais survivre en Q2 avec cette méthode. Parce que seul, je pouvais conduire 1’39.3 ou 1’39.4 min. Mais avec un bon sillage, j’ai pu aller deux dixièmes plus vite ». C’est ce qui s’appelle être en crise…
MotoGP Espagne J2 : qualifications
Crédit classement motogp.com