Marc Marquez se prépare actuellement pour une saison 2020 de MotoGP qui s’élancera le 19 juillet à Jerez. Une campagne sans doute particulière, mais qu’importe pour ce battant né : l’objectif sera toujours le même, gagner et engranger un nouveau titre, qui le mettrait à égalité avec Valentino Rossi… Les remous dans son box Repsol Honda venus du marché des pilotes ont aussi son attention. Cela étant dit, l’intrépide Marc Marquez a ses limites. Ainsi quand il parle de cette compétition singulière qu’est le TT de l’Île de Man…
Le TT de l’Île de Man est à la fois une institution et une incongruité dans notre époque lisse et normée par le principe de précaution. L’épreuve rappelle que l’on peut mourir de sa passion. Ce qui est aujourd’hui inacceptable. Un débat ouvert même entre les pilotes, de tous les horizons, et a fortiori parmi les plus en vue qui sont en MotoGP.
Rouler dans une compétition exacerbée sur des machines de plus de 250 ch filant à plus de 350 km/h n’est pas donné au commun des mortels. Mais ces chevaliers des temps modernes ne sont pas pour autant prêts à jouter dans tous les tournois. Marc Marquez, celui qui arrive à se sauver de situations désespérées, parle ainsi du Tourist Trophy, dont le cadre n’est autre qu’une route fermée à la circulation :
« J’ai beaucoup de respect pour les pilotes qui courent dans cette épreuve, mais je n’aime pas ça » a-t-il dit. « Je pilote dans un sens pour m’amuser, prendre du plaisir, chercher la limite. Mais aller à l’Île de Man c’est jouer sa vie. Je vais à moto pour m’amuser, pas pour souffrir et mettre ma vie en danger ».
On rappellera qu’en 2009, Valentino Rossi a fait un tour d’honneur en compagnie de Giacomo Agostini sur ce parcours de tous les dangers. Plus récemment Danny Webb, qui a un passé en 125 et en Moto3, s’est testé sur le TT qui avait déjà attiré les critiques de Carlos Checa.