Les dernières nouvelles données par Marc Marquez et son équipe médicale sur l’état de cet humérus droit opéré à quatre reprises en un peu moins de deux ans ont été positives, voire enthousiasmantes. Voir ainsi l’octuple Champion du Monde laisser choir cette attelle qui était devenue un accessoire de vie indispensable pour cet authentique athlète a été l’image symbole laissant entrevoir l’entrée dans un nouveau cycle, synonyme de dernière étape avant le grand vrai retour sur la Honda. Mais rien ne serait pire que d’appréhender cette phase comme une formalité, que d’imaginer tout est gagné et qu’il faut faire au plus vite. Marc Marquez le sait, a appris à se tempérer et il précise qu’il est encore loin de sa Honda avec une petite phrase à la grande signification…
La visite médicale tant attendue et redoutée après six semaines écoulées depuis une délicate opération à l’humérus droit aux Etats-Unis a été un vrai soulagement. L’équipe médicale a ainsi été satisfaite de l’évolution de la partie chirurgicalement traitée. « Nous avons franchi une étape importante dans le processus de récupération » a-t-on pu lire dans un communiqué rafraichissant. Le patient subira un nouvel examen dans les six prochaines semaines.
Marc Marquez : « c’est le moment de souffrir et de revenir«
Pour autant, Marc Marquez est-il de retour bientôt en MotoGP ? On est encore loin d’en être là. L’octuple Champion du Monde a ainsi calmé les enthousiasmes en rappelant son quotidien : « j’ai du mal à bouger mon bras, à manger avec ». On le voit donc mal tordre avec sa rétive RC213V… Et puis, il y a tout une reconstruction à faire…
« Les médecins m’ont envoyé un plan hebdomadaire que je dois suivre. Le plus important est de retrouver de la mobilité et, petit à petit, d’introduire des routines comme la natation et la gym ». Et il termine : « c’est le moment de souffrir et de revenir, pas à pas, à la vie d’athlète. Je me suis peu entraîné, et maintenant il faut commencer à travailler les muscles ». Rien n’est donc encore acquis, mais Marc Marquez le lâche pas l’affaire.