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Marc Marquez

La balance de la décision pour le titre cette saison en MotoGP a fortement penché du côté de Pecco Bagnaia après la Berezina connue dimanche lors du Grand Prix du Qatar par son grand rival Jorge Martin. Etincelant lors du Sprint du samedi, le programme du Martinator a comme buggé le lendemain, à tel point que tous ses pairs qui ont eu l’occasion de le voir de près sur la piste ont été unanimes à l’évaluer comme méconnaissable. Le pilote Pramac, qui a vu son retard grimper à 21 points à l’abord de la dernière manche à Valence attendue pour ce week-end fustige son pneu Michelin. Marc Marquez, qui l’a suivi durant quasiment toute cette dix-neuvième compétition de la saison a eu le temps de l‘étudier. Et voici ses conclusions …

Marc Marquez a fait des confidences à ses compatriotes de DAZN au sujet d’un Grand Prix du Qatar passé dans le sillage d’un Jorge Martin en perdition. Un revirement pour le moins inattendu au vu de la prestation magistrale qu’il avait donnée la veille lors de la course Sprint. La cause ne pouvait être que technique, mais l’identifier clairement amène à s’aventurer sur un terrain miné. De fait, le pilote Repsol Honda se montre prudent au moment de livrer son sentiment …

Il commence par ce constat : « c’était difficile pour moi de suivre le rythme de ceux qui étaient devant, alors je me suis mis là avec Martin tout le temps. J’étais pratiquement derrière lui pendant toute la course ». Et il commence son expertise : « ce n’est pas qu’il a souffert de manière exagérée, mais il n’avait pas grand-chose de plus. Tout simplement, quand on ne se trouve pas, on ne se trouve pas. Ce n’était pas le Martin habituel ».

Marc Márquez analyse ce qui est arrivé à Jorge Martín lors du GP du Qatar après l'avoir observé tout au long de la course : "Il n'était pas comme d'habitude"

Marc Marquez : « si vous le surchauffez le pneu au début, il n’est plus utile pour toute la course »

« J’ai fait beaucoup de tours cette année derrière Martin, derrière Pecco quelques tours, ceux qui ont duré parce qu’ils ont toujours eu un très haut niveau et sont allés beaucoup plus vite que nous. Mais là Martín souffrait, il ne tournait pas de la même manière, il n’avait pas la même vitesse, puis il n’accélérait pas par rapport aux Ducati qui accélèrent normalement assez bien. Ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui n’a pas été ? Je n’ose pas le dire, mais force est de constater qu’il a perdu beaucoup de points pour le championnat » ajoute-t-il.

Il « ose » quand même montrer une direction … « Je n’ose pas dire sans voir les données si c’est le pneu ou quoi. Cela peut être un très bon pneu mais si vous le surchauffez en début de course, il n’est plus utile pour toute la course. C’est peut-être un mauvais pneu, mais si vous en prenez soin au début de la course, vous en aurez plus à la fin ».

Il précise : « et c’est peut-être un bon pneu, mais si vous augmentez la pression parce que vous l’avez surchauffé, la moto ne fonctionnera pas non plus de la même manière. Au départ, j’ai vu qu’il avait échoué, mais je n’ose pas dire que c’était le pneu, le pilote, l’équipe ou la moto sans le savoir. Ce qui est clair, c’est qu’il a perdu des points et qu’il doit maintenant montrer sa meilleure version pour tenter de remporter les deux courses restantes à Valence. Et de cette façon, nous avons plus de possibilités de commettre des erreurs ». Paroles d’expert.

Résultat de la course MotoGP GP du Qatar

3543

Classement Général MotoGP

3564

Crédit classement motogp.com

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