Marc Márquez recharge actuellement ses batteries avant de se lancer dans une campagne d’outre-mer décisive pour l’attribution d’un titre mondial âprement disputé. A quatre courses de la fin de cette saison qui a déjà connu six leaders au classement général, le voilà avec 16 points d’avance sur Dovizioso et 28 sur Viñales. Mathématiquement, Pedrosa à 54 points et Rossi à 56 longueurs sont toujours dans la course puisque 100 points sont encore à prendre. Lors d’une opération caritative, le fer de lance du HRC s’est exprimé et pas seulement sur la course. Aussi sur la politique, ce qui est assez rare pour un pilote moto…
Marc Márquez est un quintuple Champion du Monde, un phénomène qui, à un peu plus de 24 ans compte déjà 60 réalisations en Grand Prix, un score qui avait été atteint par un certain Valentino Rossi à un peu plus de 25 ans. Il est le deuxième pilote de l’histoire de Honda à avoir remporté le plus de succès, soit 34, un de plus que le même Doctor, mais encore vingt de moins que Doohan. Il est aussi celui qui tombe le plus, puisque, en cinq saison, il a un taux d’accident de 63%.
Ceci étant dit, c’est un Catalan avant tout. Lors d’une manifestation caritative, il a parlé de Canet et de Masia pour ce qui est de ses compatriotes à identifier pour la relève. Des Catalans. Il a oublié de fait royalement le Majorquin Joan Mir. Un amour régional qui est aussi particulier à assumer, au moment où la Catalogne défie le pouvoir espagnol dans l’organisation d’un référendum pour l’indépendance déclaré illégal par l’administration centrale. Une situation tendue que Marc Márquez a ainsi commentée : « je ne me prononcerai pas sur le vote. Mais comme je l’ai déjà dit, j’espère que ce dimanche sera un jour calme. Et que par-dessus tout, il n’y ait pas de violence. Car ce serait la pire chose qui pourrait arriver ».