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Depuis que Marc Marquez est officiellement blessé et convalescent, à nouveau touché par une diplopie dont on ne connait jamais le temps de la guérison, les recherches en responsabilités ont cours chez Honda. Et les déclarations faites avant que l’état de l’octuple Champion du Monde soit celui susmentionné sonnent maintenant très différemment. Tellement que chez Michelin, on a décidé de répondre. Et assez clairement.

Quatre chutes dont une terrible le dimanche matin qui a entraîné cette diplopie après une commotion cérébrale, voilà le terrible bilan Indonésien d’un Marc Marquez à présent incapable, à nouveau, de piloter. Il faut faire le point au vu des enjeux. Et ce point part de cette allocation pneumatique amenée par Michelin qui a fait sortir Honda de son schéma et visiblement Marc Marquez de ses gonds. Car l’octuple Champion du Monde ne se résigne jamais.

Au vu de ce qui se passe, les propos de Pol Espargaró, son équipier, prononcé après l’accident de Marc Marquez sonnent très différemment. L’Espagnol avait alors dit : « si Marc avait été vraiment blessé, Michelin aurait eu tout le blâme. Marc a eu de la chance de ne pas se blesser, mais s’il l’avait fait, cela aurait été le résultat d’une mauvaise décision d’un fournisseur ». Alberto Puig, dans son bilan de Mandalika, a aussi clairement signifié qu’il aimerait avoir une discussion avec Michelin sur ce qui s’est passé en Indonésie.

Il ne faut pas être grand clerc pour imaginer que l’on pointe progressivement toute la responsabilité du malheur de Marc Marquez sur Michelin. Une tendance que Piero Taramasso, responsable de l’enseigne auvergnate dans le paddock veut stopper net. Il dit ainsi sur GPOne : « je suis surpris, j’avais parlé à Puig car il n’était pas aux essais et je lui avais expliqué toute la situation, pourquoi on avait fait ce choix, j’avais essayé de lui donner tous les éléments qu’il n’avait probablement pas. Tout le staff technique des équipes et l’écrasante majorité des pilotes ont compris et en fait personne d’autre ne s’est plaint. Je suis surpris que lui seul n’ait pas compris la motivation de ce changement entre les essais et le Grand Prix ».

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Michelin : « nous avons analysé les données de crash et je peux exclure que cela soit dû aux pneus« 

Et il insiste : « nous accordons toujours la priorité à la sécurité, même lorsqu’il s’agit de performances. Les pneus d’essai n’auraient pas tenu la distance de course car les températures étaient très élevées et aucun des composés n’a fonctionné, tous les pilotes et toutes les équipes l’ont remarqué. À la fin des essais, j’ai parlé à tous les directeurs techniques et chefs d’équipe, leur expliquant la situation et leur disant qu’il y aurait un changement pour le GP. La seule solution technique possible était cette carcasse que nous avions déjà utilisée en 2017 et 2018, nous l’avons couplée avec les composés utilisés dans les tests pour ne pas tout bouleverser. Ces carcasses sont capables de faire baisser la température des pneus de 15-20°, c’était ce qu’il fallait ».

Et Piero Taramasso complète avec cette phrase essentielle : « nous avons analysé les données de crash et je peux exclure que cela soit dû aux pneus ». Par ailleurs, en Indonésie, Honda était le seul constructeur à ne pas avoir trouvé de solution pour les nouveaux pneus slick Michelin à carcasse plus dure. Même la pluie de dimanche n’a pas aidé les Japonais.

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