Suzuki s’est présenté quelques heures après Yamaha avec une GSX-RR que les pilotes Joan Mir et Alex Rins ont annoncé comme avoir fait un bond dans son évolution. De nombreuses nouveautés seront ainsi testées à Sepang, signe d’un travail hivernal intense. Le chrono donnera ses indications tout comme le tableau des vitesses de pointe qui semble être réservé aux Ducati ces temps-ci. Mais Alex Rins, qui joue gros cette saison, après une dernière campagne ratée, signale qu’il y a toujours un poste vacant dans l’organigramme. Or, le combler faisait partie des promesses en vue du redressement chez Suzuki…
Alex Rins a certes déjà beaucoup à se concentrer sur lui-même pour faire oublier en 2022 son raté de 2021, une année marquée par les chutes et un classement final hors du top 10, en tant qu’officiel Suzuki. Pendant ce temps, si son équipier Joan Mir perdait sa couronne acquise il y a un an, il sauvait tout de même l’honneur en montant sur le podium à l’heure du bilan.
Cela étant dit, ce n’est pas parce que l’on doit se refaire une santé que l’on doit se priver de regarder celle de son employeur. Et alors qu’une présentation officielle se doit d’être marquée par la cohésion et la détermination en un destin glorieux, Alex Rins a signalé au cours de celle-ci qu’un poste important n’était toujours pas comblé. Un sujet sensible, car aussi politique, et il concerne le rôle de team manager.
Alex Rins maintient l’état d’alerte chez Suzuki
L’Espagnol a ainsi commenté : « c’est très important que quelqu’un arrive pour effectuer le travail de team manager, tout comme il est important qu’il y ait une bonne relation. Il y a des années, j’étais heureux avec Davide Brivio, car c’était une figure fondamentale ». Aujourd’hui, il faut se contenter du chef de projet Shinichi Sahara et du directeur technique Ken Kawauchi. Alors que les tests d’intersaison de Sepang vont commencer, et alors qu’il va falloir être vigilant sur un marché des transferts en pleine ébullition, Suzuki part au combat avec un dangereux sous-effectif.
La rumeur ne désigne aucun nom pour ce rôle qu’Alex Rins rappelle lui-même comme essentiel, l’idée en cours étant que Davide Brivio ne serait pas contre de revenir en MotoGP, mais à des conditions qui heurteraient des dirigeants Suzuki qui n’avaient déjà pas apprécié les circonstances de son départ rapide vers la Formule 1…
