Face au drame humanitaire causé par la tempête DANA en Espagne, Marc Marquez a pris une position ferme. Le pilote espagnol estime qu’organiser le Grand Prix de Valence dans ces conditions serait une erreur éthique.
Alors que le Grand Prix de Valence se profile à l’horizon, la tragédie causée par la tempête Dana a semé le doute sur la tenue de l’événement. Avec un bilan dévastateur de 92 morts et des infrastructures lourdement endommagées, la voix de Marc Marquez se fait entendre avec force. Le pilote espagnol, très affecté par la situation de ses compatriotes, souligne que la priorité doit être donnée à l’aide aux victimes plutôt qu’à la préparation de la course.
Lors d’une conférence de presse à Sepang, Marquez a exprimé son indignation face aux effets dévastateurs de la tempête : « les images sont terrifiantes. Nous sommes loin, mais nous l’avons suivi de près. Ça fait très mal de voir des gens, et plus encore des Espagnols, dans ces conditions. » Il a clairement indiqué qu’envisager d’organiser le Grand Prix de Valence dans de telles circonstances serait, selon lui, une erreur de jugement. « Évidemment, parler d’un Grand Prix là-bas n’a absolument aucun sens. Quand il y a des gens sans abri, nous avons perdu des vies », a-t-il ajouté.
Marc Marquez : « toutes les ressources que nous avons dans notre pays doivent être attribuées à ces personnes »
Le pilote MotoGP a insisté sur le fait que toutes les ressources disponibles devraient être consacrées à la récupération des zones touchées par la tempête. « Toutes les ressources que nous avons dans notre pays doivent être attribuées à ces personnes », a-t-il déclaré avec fermeté. En tant que figure emblématique du sport espagnol, il ressent une responsabilité particulière envers ses compatriotes. « En tant que pilote espagnol, j’aimerais faire un Grand Prix en Espagne, mais la situation est ce qu’elle est. Nous devons aider tous les gens qui se retrouvent sans abri, sans toit, ni nourriture. »
Marquez a également évoqué l’idée que si le Grand Prix devait avoir lieu, tous les bénéfices et ressources générés devraient être consacrés aux victimes de la tempête. « La seule option qui aurait du sens pour organiser le Grand Prix de Valence serait d’allouer toutes les ressources, tous les bénéfices, à ces familles », a-t-il souligné.
Il a conclu en disant que la décision d’annuler l’événement devrait être prise en tenant compte de toutes les implications. Pour lui, la solution la plus humaine serait de rediriger toutes les ressources vers la récupération de la zone touchée. « En voyant les images, je dis que toutes les ressources humaines doivent y aller », a-t-il déclaré, rappelant à tous que l’humanité doit primer sur le sport dans des moments aussi critiques.
Marc Marquez a pris une position forte et courageuse en appelant à l’annulation du Grand Prix de Valence. Son appel à la solidarité et à la priorité accordée à l’aide humanitaire résonne avec force dans un contexte de crise humanitaire majeure.