Maverick Viñales a réalisé une solide performance lors des préqualifications du Grand Prix de Malaisie, décrochant une quatrième place encourageante. Cependant, le pilote Aprilia a souligné plusieurs défis à relever pour la course, notamment l’adhérence arrière et les problèmes de freinage.
Maverick Viñales, le pilote Aprilia, a montré de belles promesses lors des préqualifications MotoGP sur le circuit international de Sepang, où il a terminé quatrième. Après un excellent début de journée, avec le deuxième meilleur temps lors de la FP1, Viñales s’est élancé avec détermination dans l’après-midi, mais a dû composer avec un vieux problème : le manque d’adhérence du pneu arrière.
« Chaque mètre était à sa limite, mais ça allait », a commenté Viñales, visiblement satisfait de sa performance. « C’est toujours une sensation agréable de ressentir cela lors d’un tour chrono. Le devoir de demain, c’est de trouver le rythme. » Malgré sa bonne position sur la grille, il a avoué : « je n’étais pas assez rapide ni assez précis avec mon rythme. J’ai fait un bon tour, puis j’ai commis une erreur le suivant, ce qui m’a empêché d’enchaîner plusieurs tours rapides. »
Maverick Viñales : « j’ai été étonné par l’amélioration de mon temps au tour, passant de 2’00,6 à 1’58,1 »
Interrogé sur sa capacité à suivre les pilotes Ducati, il a déclaré : « je n’ai pas été surpris car je sais que je peux être très rapide ici. Mais j’ai été étonné par l’amélioration de mon temps au tour, passant de 2’00,6 à 1’58,1. C’est un vrai défi de s’adapter rapidement aux nouvelles configurations. »
Viñales a également souligné les difficultés qu’il rencontre avec l’adhérence des pneus, en particulier avec les durs, qui lui causent des patinages à la sortie des virages. « Nous devons encore beaucoup améliorer l’électronique. C’est le pneu médium qui fonctionne pour nous, mais ça complique les choses dans la deuxième partie de la course », a-t-il ajouté.
Sur les secteurs où il pourrait rattraper son retard, Viñales a identifié les virages rapides comme une zone de progrès, tout en reconnaissant une lacune dans le freinage, un problème persistant pour les pilotes Aprilia. « Nous perdons aux freins dans les secteurs 1 et 4. Les pilotes Ducati sont capables de bien freiner et d’accélérer efficacement, alors que nous avons encore des difficultés », a-t-il conclu, déterminé à relever le défi qui l’attend ce week-end à Sepang.
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