Nouveau leader du Championnat du monde MotoGP pour 14 points, Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) a dû passer sous le feu des questions de journalistes lors de la conférence de presse en prélude au Grand Prix de Malaisie qui se se déroule ce week-end sur le circuit de Sepang.
Voici quelques uns des des sujets abordés…
Comment vous sentez-vous : Calme ou nerveux
?
« En ce moment, je suis assez calme, car je sais enfin que
notre potentiel peut être élevé. Si nous continuons à travailler
comme nous l’avons fait dans la seconde moitié de la saison, nous
pouvons faire un très bon travail. La principale question ici est
la météo, car il semble qu’il puisse pleuvoir samedi et dimanche,
mais nous verrons bien. Il est toujours très difficile de prédire
la météo ici, mais je pense que si nous travaillons bien, nous
avons une grande possibilité. »
Est-il possible de traiter cela comme un weekend normal
?
« Pour sûr, un Italien n’a pas remporté le titre MotoGP™ depuis
2009, et Ducati n’a pas remporté le titre [des pilotes] depuis
2007. Ce serait mon premier titre en MotoGP™ donc, c’est sûr, la
pression est là. Je sens que je vais commencer à avoir la pression,
mais en ce moment, je suis assez heureux. Je sais que nous avons
fait quelque chose de vraiment bien cette année, mais nous devons
encore finir le travail et ma principale concentration en ce moment
est là-dessus. »
Est-ce que l’expérience acquise en remportant le titre
Moto2 ici en 2018 vous aide un peu ? Avez-vous parlé à Rossi de la
façon dont il a géré la pression ?
« Ma saison est totalement différente par rapport à 2018, parce
que là, c’était très dur et c’était mon premier titre. Mais je me
sens plus détendu en ce moment par rapport à 2018, mais c’est
quelque chose qui va totalement changer demain ou dimanche, parce
que normalement vous commencez à ressentir la pression le jour de
la course. »
Vous avez déjà testé ici, mais que pensez-vous de la
compétitivité de la moto maintenant ?
« Je ne croyais pas que notre potentiel était celui que nous
avons démontré lors du test car nous étions très lents. J’essayais
de comprendre, j’essayais de travailler, mais il était très
difficile d’être constant, d’être compétitif, et à partir de ce
moment, sincèrement, nous avons travaillé très dur pour atteindre
ce niveau. Sincèrement, la plus grande amélioration a été à
Portimao, quand nous étions à Jerez, tout était déjà au top niveau,
et à partir de ce moment, nous avons juste ajusté quelques choses.
Mais je pense que la plus grande amélioration à partir de ce
moment-là a été moi-même, enfin ma mentalité. Dans la deuxième
partie de la saison, je pense que ce sont les choses qui m’ont
donné plus de motivation pour être là. »