Ce jeudi 20 octobre 2022, Johann Zarco a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Sepang en prélude au Grand Prix de Malaisie.
Le pilote français a quasiment tout le temps été aux avant-postes en Australie mais a toujours du mal à aligner les planètes. Cette fois, encore, c’est le départ qui a pêché, avant de faire une très belle remontée depuis la 19e place à la fin du premier tour… avec le meilleur tour en course en prime.
Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement pour l’anglais, tutoiement pour le français).
Johann Zarco : « Après le très bon rythme que j’ai eu à Phillip Island, j’espère aussi que je serai très rapide ici, mais en obtenant un meilleur résultat. J’aime cet endroit en Malaisie ! C’est l’avant-dernier Grand prix de la saison et j’ai une bonne énergie pour continuer à donner tout ce que je peux, en espérant obtenir une victoire ou un autre podium. Donc nous verrons bien la météo : Ils disent qu’il va pleuvoir toute la semaine mais ce n’est pas encore le cas. Avec cela, comme d’habitude, nous nous économiserions un peu de l’énergie car c’est plus facile sous la pluie. Rien de plus, je viens juste d’essayer la Ducati X2 en étant derrière Fonsi et c’était une très bonne expérience : Très heureux ! J’ai vu mon physio, mes techniciens et quelques mécaniciens qui ont eu l’opportunité de l’essayer aujourd’hui, et en les voyant je me suis dit que j’allais mettre mon cuir et y aller. J’ai demandé l’autorisation de pouvoir le faire et on m’a dit oui. Je ne m’attendais pas à être un peu effrayé car j’ai déjà ressenti beaucoup de choses sur une moto, mais là je ne contrôlais pas, donc je n’étais pas rassuré. Mais c’était OK. C’est donc une bonne expérience, et même cela est une bonne chose pour le corps, pour transpirer dans le cuir et être prêt pour demain. »
Quel est le plus impressionnant dans cette expérience
?
« Je pense que ce qui peut être impressionnant, le plus
difficile, est le freinage : Pour le passager, ce n’est pas facile
de se tenir sur la moto et ils devraient trouver une meilleure
solution pour apprécier davantage les freinages, car vous y
souffrez trop. Après, dans les virages, je pense que ce qui est
impressionnant avec une MotoGP, c’est à quel point vous pouvez
incliner la moto : même avec la biplace, vous pouvez avoir
énormément d’angle, et c’est particulier. Je pense donc que c’est
très intéressant, et je dirais aussi la puissance. Mais mon physio
m’a dit « waouh, tu sens la vitesse, tu sens la puissance
! » alors que moi c’est là où je me suis le plus ennuyé et
c’était long dans la ligne droite de retour, car j’ai l’habitude
d’aller 50 km/h plus vite. Mais je pense que pour une personne
normale qui n’a pas eu d’expérience en MotoGP, la vitesse est
suffisante, et même une moto de série de 1000cc ne possède pas
cette accélération d’une MotoGP. »
Pensez-vous que Fabio et Yamaha puissent reprendre
l’avantage ce weekend ?
« C’est difficile à dire, car les courses nous apportent
toujours des choses que nous n’attendons pas. Donc pour Fabio, soit
il peut être super fort et se battre de nouveau jusqu’à Valence,
soit peut-être ne pas se sentir super à l’aise et continuer à
souffrir. Ce sera noir ou blanc mais je ne peux pas dire ce que
sera le weekend. J’espère pour lui qu’il sera du bon côté,
c’est-à-dire de celui du plaisir et de la joie, ce qui le rend très
rapide. »
