De son canapé qui lui est imposé par un long temps de repos forcé par une blessure à l’humérus, opérée à deux occasion, Marc Marquez commentait qu’il avait du mal à comprendre la physionomie de la saison actuelle. Le vide qu’il a laissé n’aurait pas été comblé par la révélation d’un nouveau patron, tout le monde se bousculant pour assurer l’intérim. Certains, comme Danilo Petrucci ou Michelin ne sont pas de cet avis et analyse cette instabilité du pouvoir en MotoGP avec d’autres paramètres. Mais d’autres sont assez d’accord. Ainsi Maio Meregalli, qui est le directeur de l’équipe Monster Yamaha…
En 2020, le nom du Champion du Monde MotoGP ne sera pas celui de Marc Marquez. Ce dernier n’est plus opérationnel depuis qu’il s’est fracturé à deux occasion son humérus. Du pain béni pour ses adversaires qui se cassaient les dents sur son talent, pris seulement à défaut en 2015, depuis carrément sa première saison parmi l’élite en 2013.
Mais ce n’est pas aussi facile. Maio Meregalli, le directeur de l’équipe Monster Yamaha regrette ainsi que Fabio Quartararo et Maverick Viñales n’arrivent pas à profiter idéalement de cette situation : « disons que, d’une certaine manière, nous gâchons tous l’absence de Márquez » avoue carrément l’Italien. « Nous devons essayer de profiter de ceux qui ne sont pas là », dit Meregalli.
Pas de leader chez Yamaha
« Dans notre sport, il est facile de concevoir un programme, mais alors trop de facteurs déterminent le résultat final. Je pense que c’est difficile à justifier. C’est un mélange de circonstances dont, malheureusement, nous ne sommes pas en mesure d’en tirer le meilleur parti comme nous le voudrions » ajoute Meregalli.
Une perte en ligne qui pourrait aussi s’exacerber avec le fait qu’il n’y a pas de leader désigné chez Yamaha : « de toute évidence, je parle pour l’équipe Monster Energy Yamaha et ce serait bien si nous gagnions tous, mais si nous ne le faisons pas, l’important est qu’une Yamaha gagne », précise Meregalli sur motosan. Reste qu’avec un problème majeur du moteur qu’il va falloir gérer jusqu’à la fin de la saison, les soucis de freins vus au Red Bull Ring qui a aussi montré des problèmes d’embrayage, il n’y a pas que les pilotes qui n’exploitent pas totalement l’absence de Marc Marquez. Le constructeur, aussi, a ses responsabilités…