Le deuxième confinement aura permis à la piste principale du circuit de Magny-Cours de se refaire une beauté plus tôt que prévu. Après le revêtement de la piste en juin dernier, le Département de la Nièvre, qui est propriétaire du circuit, a profité de la période d’inactivité et de l’annulation des épreuves de début d’année pour avancer la mise aux nouvelles normes de sécurité de la piste principale.
« Les travaux concernent deux zones bien précises. D’abord, toute la deuxième partie de la ligne droite principale du circuit. Sur le freinage d’Adelaïde, nous augmentons le dégagement d’une dizaine de mètres à la demande de la Fédération internationale de moto », explique Serge Saulnier, Directeur du circuit. Avant le virage, côté gauche, la pile de la passerelle va également reculer. « Sur l’autre zone, à la sortie de la chicane des stands, nous augmentons le dégagement sur la partie droite : nous repoussons le mur de huit mètres. Le but est d’élargir les dégagements dans ces deux zones. C’est davantage une demande de la FIM que de la FIA. Essentiellement pour des questions de sécurité. »
Un chantier devenu nécessaire, demandé par la Fédération Internationale de Motocyclisme (FIM) et suivi de près par la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) afin d’assurer la sécurité sur la piste principale, mais aussi afin de conserver l’homologation pour la manche française du championnat du monde WSBK. À la suite de ces travaux d’homologation, le circuit pourra alors faire la demande de Grade A, indispensable pour être éligible à l’accueil de la catégorie Moto GP. La dernière fois que le circuit de la Nièvre avait accueilli un Grand Prix de France, c’était en 1992.
Si tel était le cas, le circuit de Nevers Magny-Cours deviendrait alors l’unique circuit français à pouvoir accueillir la MotoGp et la F1. La fin des travaux est prévue pour mi-mars.
Quant au coût de cette mise à jour, la première partie des travaux autour d’Adélaïde représente un coût de 1.315.670 € (dont 394.701 € pris en charge par l’État dans le cadre du plan de relance). La deuxième partie qui concerne la sortie de la chicane des stands revient à 375.275 € (dont 112.582 € par l’État).