Le team Marc VDS Racing semble être sorti d’une turbulence que l’agitation entre le patron Marc van der Straten et son désormais ancien homme lige dans le paddock Michaël Bartholemy faisait tourner à la dévastation. Les deux hommes semblent avoir entendu raison au grand soulagement de leurs employés, si bien que la structure belge peut revenir en grâce dans une négociation avec un constructeur pour le représenter comme satellite. Un scénario qui concerne Franco Morbidelli. Mais sans doute pas Tom Lüthi.
Les deux pilotes actuels du team vont sans aucun doute connaître des destinées différentes sous peu. L’un, titré en Moto2 en 2017, a un avenir parmi l’élite, mais son dauphin au terme de la même saison va, au contraire, devoir s’en fabriquer un. Une mission confiée à son homme de confiance de toujours : Daniel Epp.
Et sa tâche s’annonce compliquée. D’abord, il ne peut pas bouger car son poulain suisse est lié par une option détenue par son équipe actuelle jusqu’à la fin juin. Pour rester en MotoGP, on lui demande dans certaines écuries 1,5 millions d’euros au bas mot. Car Lüthi devra payer. Il faut dire que ses résultats actuels ne lui donnent qu’assez peu d’arguments sportifs pour convaincre : aucun point de marqué en six courses et, surtout, cette mauvaise série de huit chutes en huit jours depuis Jerez. Au Mugello, il est tombé à deux occasions le vendredi et en course le dimanche.
Alors ? Alors, il faut penser à revenir en Moto2. Onze victoires à son actif dans cette discipline et deux statuts de vice-champion du monde, en 2016 et 2017. Et avec qui ? Tom Lüthi pourrait garder ses cuirs actuels puisque ce serait avec le Marc VDS Racing qui, s’il ne prolonge pas son aventure en MotoGP, poursuivra ses efforts en Moto2. Une catégorie qui, en 2019, fera sa révolution Triumph…
