Ce week-end à Portimao, Enea Bastianini, Jorge Martin et Luca Marini effectueront leur ultime course en Moto2 avant de rejoindre le MotoGP. Des trois, deux sont en concurrence pour le titre de la catégorie intermédiaire et seront équipiers en 2021 chez Avintia pour des Ducati GP19. De ce duo italien ainsi en lice, un a une noble lignée qu’on lui rappelle souvent et certainement encore un peu plus l’an prochain s’il roule en MotoGP sans l’alibi d’une couronne …
Luca Marini s’apprête à monter en MotoGP et ainsi y retrouver son grand frère Valentino Rossi. Une réunion familiale qui n’a rien d’exceptionnelle en soi. En effet, les frères Espargaró cohabitent depuis un moment sur la grille de départ et cette année, on aurait pu voir Marc et Alex Marquez se doubler. Mais là, il s’agit de Valentino Rossi avec son demi-frère, d’où un nom différent et une différence d’âge certaine.
Avant d’enfourcher pour un dernier meeting sa Kalex, le pilote Sky VR46, en lice pour être sacré en Moto2, déclare sur cette perspective : « sur la piste, Vale sera un rival comme tous les autres, mais évidemment il faudra rester devant lui … ». Il ajoute au micro du Corriere della Sera : « et de toute façon, c’est mon rêve devenu réalité. Une opportunité fantastique et j’ai hâte de la vivre. Ce sera une confrontation particulière, c’est sûr, car la relation qui nous unit est différente de celle du reste des pilotes ».
« Avoir Vale près de soi signifie beaucoup »
Luca Marini précise aussi que le grand frère est de bon conseil : « avoir Vale près de soi signifie beaucoup, il est toujours prêt à vous donner des conseils. Nous analysons les courses ensemble, il nous propose son interprétation. Son œil technique nous montre des aspects qui ont peut-être été négligés en course. Ses conseils ne doivent jamais être négligés ».
Quant aux risques d’être signalé comme recommandé pour son illustre parenté, Luca ne semble pas particulièrement touché : « c’est mon frère, je m’en fiche que les gens le signalent », conclut-il. « Je fais mon chemin ».