Luca Marini, pilote du Repsol Honda Team, aborde le Grand Prix d’Autriche avec un mélange d’espoir et de réalisme. Conscient des défis actuels, il place ses espoirs dans le nouveau moteur que Honda apporte à toutes ses motos ce week-end au Red Bull Ring. Cependant, il sait bien que ce ne sera pas un changement radical, mais plutôt une amélioration progressive.
Dans ce Grand Prix d’Autriche, Luca Marini a partagé ses réflexions avec la presse, indiquant qu’il n’avait pas encore reçu d’informations concernant l’arrivée de nouvelles ressources techniques en provenance de KTM, notamment Fabiano Sterlacchini. « Je n’ai pas de nouvelles à ce sujet, je n’en ai parlé à personne. Pour moi, Sterlacchini est un excellent ingénieur, je le connais depuis son passage chez Ducati, et maintenant aussi chez KTM, il a fait d’excellentes choses », a-t-il déclaré.
Marini est lucide sur le fait que la différence sera faite par Honda en fonction de la direction que prendra l’entreprise pour rattraper son retard en MotoGP. « Honda investit beaucoup pour revenir au sommet, et c’est mon travail de tirer le meilleur parti de la moto sur la piste. Les résultats se verront à moyen terme, j’espère le plus tôt possible », a-t-il ajouté.
Luca Marini : « je ne sais pas quel sera le rôle de Fabiano Sterlacchini »
Concernant l’éventuelle arrivée de Sterlacchini chez HRC, Marini est resté prudent : « ce sont toutes des hypothèses qui, pour le moment, n’ont pas de sens pour moi de les formuler, car en premier lieu nous ne savons pas s’il viendra ou non. Je ne sais pas quel sera son rôle. »
En se projetant vers 2025, Marini a confirmé qu’il aurait un nouveau chef d’équipe, Christian Pupulin, et devra s’adapter à la Honda RC213V, très différente de la Ducati. « À mon avis, nous devons tirer le meilleur de Honda, qui a certaines choses meilleures que d’autres, et exploiter son potentiel en optimisant tout à chaque fois », a-t-il affirmé.
Pour ce week-end, Marini a identifié le principal problème de la Honda : l’adhérence insuffisante à l’arrière, ce qui l’a forcé à modifier sa technique de pilotage. « Le sentiment que chez Honda il n’y a pas assez de charge à l’arrière est constant, et cela nous empêche d’être forts au freinage. J’ai dû changer ma technique de pilotage pour être rapide, mais ce n’était pas facile », a-t-il expliqué.
Enfin, Marini a tempéré les attentes concernant le nouveau moteur, le qualifiant plutôt de « mise à jour » qu’une véritable révolution. « C’est un pas en avant, même de petits pas sont importants. Je ne pense pas que cela changera beaucoup nos performances en piste, mais cela fait partie du processus », a conclu Luca Marini.